Chakib Alj-Mehdi Tazi: les grandes lignes de leur feuille de route (CGEM)
Faisant suite à la validation officielle de leur candidature respectivement à la Présidence et la Vice-Présidence Générale par le conseil d’administration de la CGEM, entretien avec Chakib Alj et Mehdi Tazi sur les grandes lignes de leur feuille de route.
Le conseil d’administration de la CGEM a officiellement validé la candidature de Chakib Alj et Mehdi Tazi à la Présidence et Vice-Présidence dont l’élection aura lieu le 22 janvier 2020.
« Il ne peut pas y avoir de croissance sans confiance ». C’est avec ces mots que Chakib Alj débute la présentation des grandes lignes de leur feuille de route, en précisant que cette feuille de route va faire l’objet de séances de concertation. En effet, Chakib Alj et Mehdi Tazi ont choisi de ne pas attendre pour engager le dialogue avec les adhérents de la CGEM. Une série de rencontres avec l’ensemble des fédérations qui sera suivie par une tournée en régions, pour recueillir les avis et opinions permettant de nourrir la réflexion et la mise en œuvre du programme.
Leur feuille de route s’articule autour de 5 convictions :
D’abord, « la confiance de nos entreprises dans notre organisation ». Le binôme veut redonner à la CGEM un rôle de facilitateur au service de ses membres, des fédérations et des régions. Un changement d’approche basé sur une écoute active des adhérents et la mise en place de services à valeur ajoutée.
Ensuite, la confiance dans l’économie, les atouts des entreprises marocaines, et des régions qui regorgent de potentialités avec une volonté d’ouvrir de nouvelles perspectives, de nouveaux secteurs économiques, des nouveaux marchés pour suivre les évolutions mondiales qui vont en s’accélérant.
Axe central de la réflexion : la confiance dans les TPE-PME, qu’ils considèrent comme un véritable gisement de croissance qu’il faudra « aider et défendre parce que ce sont elles qui constituent le tissu économique du Maroc et disposent des potentialités d’innovations ».
Ils ont ensuite plaidé pour retrouver de la confiance dans l’avenir pour construire l’économie de demain: « l’Entreprise doit reprendre la main sur la formation de son capital humain, qui est le cœur de nos activités et de la paix sociale. Et tous particulièrement, la formation de la jeunesse marocaine, parce que nous avons l’obligation de leur donner la visibilité sur les métiers d’aujourd’hui et surtout sur ceux de demain ».
Enfin, ils ont largement insisté sur la nécessité d’une CGEM forte qui se positionne en partenaire de l’Etat et qui poursuit le même objectif de développement du pays.
En conclusion, le binôme fait appel aux forces vives de la CGEM: « il va nous falloir convaincre, nous faire entendre et faire de la CGEM, le moteur de cette ambition ».