Des contrats de 7,5 milliards de dirhams avec la nouvelle charte de l’investissement
En tout, trente contrats ont été signés le lendemain de l’annonce de la nouvelle charte, et ce avec des entreprises britanniques, canadiennes, brésiliennes, chinoises, indiennes et russes. Ces contrats devraient entraîner la création de 39.000 emplois, précise le cabinet britannique.
Et d’ajouter que la nouvelle charte s’inscrit dans le cadre de la loi 60-16 prévoit une restructuration des activités de promotion de l’investissement sous la houlette d’une agence centralisée et le développement de zones franches dans chacune des 12 régions du pays.
Les entreprises qui ne sont pas implantées dans les zones franches mais qui remplissent les conditions requises pourront également bénéficier d’avantages fiscaux, notamment des mêmes avantages pour les industries exportatrices et d’une exonération de cinq ans de l’impôt sur les sociétés pour les nouvelles entreprises industrielles, soulignent les experts de l’OBG.
De plus, la nouvelle charte reconnait également le statut d’exportateur indirect, ce qui devrait contribuer à soutenir l’importante industrie automobile marocaine et en particulier ses sous-traitants, qui profiteront de ce nouveau statut.
D’ailleurs, sur les 30 contrats d’investissement signés au mois de juillet, 21 concernent des entreprises du secteur automobile et neuf projets dans le secteur textile, en plus de quatre sites industriels qui sont à l’étude dans le secteur de l’aéronautique.
D’après l’OBG, la nouvelle charte procède à un regroupement des diverses agences de promotion du commerce et de l’investissement, notamment Maroc Export, l’Agence Marocaine de Développement des Investissements et l’Office des Foires et Expositions de Casablanca, avec la création de l’Agence Marocaine de Développement des Investissements et des Exportations (AMDIE).
Une Direction Générale du Commerce, une Direction Générale de l’Industrie et une agence dédiée au développement de l’économie numérique et de l’e-gouvernement ont également été créées dans le cadre de la nouvelle charte.
Par ailleurs, si de nombreux pays dans la région ont enregistré une chute des investissements étrangers au cours des cinq dernières années, le Maroc affiche des IDE en augmentation de 11% entre 2010 et 2015, atteignant 39 milliards de dirhams (3,6 milliards d’euros), affirment les analystes de l’OBG.
La hausse des investissements étrangers concerne essentiellement le secteur industriel, ce qui montre que les investisseurs ont accueilli avec intérêt des initiatives tels que le Plan d’Accélération Industrielle (PAI) et les autres programmes incitatifs mis en place par l’Etat.
(avec MAP)