Crédit du Maroc: une table ronde avec des intervenants de qualité
Crédit du Maroc a eu le plaisir d’accueillir, le 24 juin dernier, à l’hôtel Hyatt Regency, Eric Campos, Directeur RSE Crédit Agricole S.A. et CEO de la Fondation Grameen Crédit Agricole, Saadia Slaoui Bennai, Président directeur général de Valyans et Présidente de la Commission Entreprise Responsable et Citoyenne de la CGEM, qui ont présenté aux chefs d’entreprises invités leur vision dynamique et positive de la RSE.
Des intervenants de qualité, Kacem Bennani Smires, Président directeur général de Delassus, Mohamed Fikrat, Président directeur général de Cosumar, et Didier Lamblin, Président directeur général de Centrale Danone, ont également pris part à cette table ronde pour partager leur motivation RSE et leur expérience au sein de leur propre entreprise.
Animé par la volonté de lier la RSE et la performance, Crédit du Maroc en tant qu’opérateur financier solide et responsable, engagé dans l’écosystème marocain, a organisé une table ronde sur la thématique de la performance financière et extra-financière de l’entreprise.
Baldoméro Valverde, Président du Directoire du Crédit du Maroc, a rappelé que depuis 2015, Crédit du Maroc s’est inscrit dans la lignée de la politique de sa maison mère, le Groupe Crédit Agricole S.A., en faisant le choix d’une démarche RSE formalisée et intégrée dans les enjeux stratégiques de son projet d’entreprise CAP 2020.
Valverde a déclaré que «dans un monde en transition où les tensions sont exacerbées, notre banque se doit d’être pour ses clients, ses forces vives et plus généralement pour l’environnement dans lequel nous évoluons, une référence de stabilité et un gage d’excellence, une banque résolument engagée dans les mutations de notre monde, toujours au plus près de ses clients, de ses forces vives et de son territoire ».
A cet égard, il a annoncé que Crédit du Maroc entend sensibiliser les chefs d’entreprises du tissu économique marocain aux critères Environnementaux Sociaux et de Gouvernance (ESG) et à leurs enjeux. Il a expliqué que « les critères ESG contribuent à enrichir la vision des risques et permettent d’étendre le champ d’analyse, au-delà des seules informations comptables et financières, à des éléments extra-financiers tels que les aspects de gouvernance, la gestion des ressources humaines, les relations avec les fournisseurs et sous-traitants et les pratiques vis-à-vis de l’environnement».
Baldoméro a souligné que « selon les investisseurs, les critères extra-financiers expliquent aujourd’hui plus de 80% de la valeur d’une entreprise ». En effet, plusieurs études menées convergent sur le fait qu’une entreprise dotée d’une politique RSE efficace pourra prévenir les risques éventuels engendrés par son activité et ainsi faire des économies sur des coûts qu’entraînerait une crise sociale ou une catastrophe climatique.
A cet égard, il a annoncé que Crédit du Maroc intégrera les critères extra-financiers comme outil d’aide complémentaire à la décision de l’octroi de lignes de crédit. Il a fait remarquer que cette intégration des critères ESG ne doit pas être considérée comme un frein ou une contrainte supplémentaire mais un levier pour développer une nouvelle forme de dialogue avec les contreparties et accompagner une démarche source de performance.
« Cette démarche renforcera la relation de confiance entre la banque et ses clients, et lui permettra de mieux les connaître pour mieux les servir ». Eric CAMPOS a exposé les grandes lignes du nouveau projet à moyen terme à horizon 2022 du Groupe Crédit Agricole S.A. qui s’appuie sur sa raison d’être : « Agir chaque jour dans l’intérêt de nos clients et de la société ».
Il a déclaré que « la performance durable des entreprises dépend désormais de leur capacité à fonder leur modèle d’affaires, leur cœur d’activité, sur une utilité perçue et reconnue mais désormais dans le respect de la société, de l’environnement et de leur avenir ».
Saadia Slaoui Bennani a tenu à rappeler que la performance d’une entreprise ne peut plus se juger selon les seuls éléments financiers. Ainsi, une performance globale intègre en sus de la dimension économique, les dimensions sociales et environnementales.