La SAMIR va-t-elle enfin trouver preneur ?
L’affaire de la Société anonyme marocaine de raffinerie de l’industrie de raffinage, basée à Mohammédia, traîne en longueur. Trois années après son placement en liquidation, 30 potentiels acheteurs nationaux se sont peu ou prou bousculés au portillon depuis l’ouverure du processus de liquidation, datant de janvier 2017, mais rien de sérieux n’a été conclu, selon le quotidien Al Ahdath Al Maghribia.
La délai de trois mois supplémentaires, qui a été accordé par le Tribunal de commerce de Casablanca, a pour échéance le 18 juillet prochain dans l’attente qu’un acquéreur sérieux et fiable se manifeste.
Le journal affirme que le Front national de sauvegarde de la SAMIR, coalition d’organisations politiques et syndicales, continue à recevoir des propositions émanant de plusieurs entreprises économiques des quatre coins du Royaume. Cependant, toutes ces propositions restent lettre morte pour une raison ou pour une autre. Cela, en sus d’investisseurs étrangers, au nombre de 3o, dont la plus grande offre a atteint le montant de quelque 32 milliards de dirhams.
De même que la même source explique les tergiversations des potentiels acquéreurs de la raffinerie par l’absence de vision stratégique de la part de l’Exécutif. Pourtant, ce dernier avait exprimé sa non-ingérence dans une affaire qui est entre les mains de la justice. Position que le Front précité récuse fortement.
Et au moment où le tribunal de commerce ne s’est pas encore prononcé sur l’affaire, le syndicaliste Mohamed Safadi propose la liquidation partielle de la SAMIR, alors que cette proposition essuie un refus catégorique des représentants des salariés qui, eux, veulent d’un rachat total de la raffinerie de Mohammédia.
L.A.