Culture

A soixante ans, Tom Cruise continue d’intriguer toutes les générations

On prend les mêmes ou presque et on recommence! A soixante ans, Tom Cruise continue d’intriguer toutes les générations confondues et d’incarner l’homme et le héros le plus sexy des temps modernes. Tom – on se permet de l’appeler Tom – est loin d’avoir tiré sa révérence et continue de susciter un truc en nous en plus qui fait que Tom Cruise se raconte à travers ses personnages. La filmographie de l’acteur est presque un livre ouvert, et son retour dans «Top Gun 2» en est encore la preuve, puisqu’il sonne presque comme son dernier egotrip. On met les gaz, la Rédaction vous dit ce qu’elle a pensé du grand come-back de la fine équipe et en profite pour expliquer à la génération Z ce qu’est ce grand classique de la filmographie des années 80.

«Top Gun 1» c’est une romance, avec des rivalités masculines testostéronées, des torses nus à foison, le tout sur fond de patriotisme américain exacerbé. Le deuxième opus est un «Top Gun» jusqu’au bout des ongles si ce n’est qu’il est beaucoup mieux que le premier.

“Top Gun: Maverick” vient nous décaper à la vitesse grand V et raconte l’histoire de Peter «Maverick» Mitchell (Tom Cruise) qui n’a rien perdu de son panache et qui se voit confier une mission là où tout a commencé : à l’école Top Gun où l’on forme les meilleurs pilotes de l’armée de l’air américaine.

Sur place, il va devoir enseigner à la plus prometteuse génération comment réussir une mission à priori impossible. Parmi eux, le lieutenant Bradley «Rooster» Bradshaw, le fils de son défunt coéquipier Goose. Maverick va devoir affronter ses démons s’il veut que tous reviennent vivants. Un synopsis simple mais qui justifie les 36 ans d’absence et qui conforte Tom Cruise et ses quelques cheveux blancs.

Spectaculaire, vertigineux et aussi déconcertant que touchant, Top Gun Maverick c’est tout cela à la fois. Exit la nostalgie, le film est on ne peut plus actuel puisque Joseph Kosinki, le réalisateur, a respecté l’héritage de Tony Scott, en conservant l’essence de Top Gun avec son côté “America is Great Again”, pour en faire un drame puissant.

Dans ce dernier, il est question d’amitié, de deuil, et de transmission. Vous emmener au septième ciel ou presque! C’est aussi ce que Top Gun 2 vous promet avec ces séquences aériennes ahurissantes. Il faut appeler un chat un chat: «Top Gun» c’est avant tout une histoire d’avions et en cela il faut souligner l’incroyable réalisation de Joseph Kosinski qui, avec ses équipes, orchestre des séquences aériennes de haute voltige.

A chaque F18 qui décolle, on prend un shoot d’adrénaline et on rend hommage au métier de pilote de chasse. Ce qui paraissait être une “Mission impossible” est pourtant une réussite. La génération Z n’a qu’à bien se tenir, le premier opus reste un classique malgré l’histoire d’amour kitchissime à souhait et les rivalités entre Iceman et Maverick un peu trop poussées.

«Top Gun: Maverick» a réussi le pari fou de transformer ce qui n’était qu’une romance d’ados, qui rêvaient de séduire sur l’éternel «Take My Breath Away», après avoir enfourché une moto cheveux au vent, en une histoire où il est question de pardon.

Au-delà du trip égocentrique de l’acteur principal et des F18, qui ne font qu’atterrir et décoller dans un ballet aérien ahurissant, il faut comprendre qu’il est question d’un héros qui a évolué et d’un acteur qui est Hollywood plus que jamais.

Éliane Lafarge / avec Les Inspirations ÉCO


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