Culture

Le film « Haut et fort » de Nabil Ayouch primé à Carthage

Le long-métrage marocain « Haut et fort » du réalisateur Nabil Ayouch a remporté le Prix de la meilleure musique lors de la compétition officielle des 32èmes Journées cinématographiques de Carthage (JCC), initiées du 30 octobre au 6 novembre.

Participant à la Compétition Officielle « Longs Métrages de Fiction », ce film, qui a fait sa sortie en salles obscures le 3 novembre, est une occasion de faire une immersion dans l’univers d’une jeunesse portée par le hip-hop et l’espoir.

Produit en 2021 par Ali’n Productions (Maroc), Les Films du Nouveau Monde (France), en coproduction avec Unité et Ad Vitam (France), « Haut et Fort » (102 minutes) a représenté cette année le Maroc à la compétition officielle de la 74ème édition du Festival de Cannes. Il a reçu le Prix du Cinéma Positif du Festival.

Dans le cadre de ce festival, le projet du long-métrage « Hayech Mayech » du réalisateur marocain Hicham Lasri a été primé par la plateforme Carthage Pro des JCC.

Ce long-métrage, qui figurait parmi les lauréats arabes et africains de de l’atelier « Takmil » s’inscrivant dans le cadre de la plateforme Carthage, s’est vu attribuer le Prix de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), dotée d’une récompense de 10.000 euros.

Le Tanit d’Or, la plus haute distinction des journées cinématographiques de Carthage, a été attribué au film égyptien  » Feathers » d’Omar Zohairy, lauréat de trois autres prix.

L’Egypte est ainsi primée par le grand prix du festival, décerné à la meilleure oeuvre dans la catégorie long-métrage de fiction.

« Feathers » a également remporté le Tanit d’Or de la compétition première œuvre, prix Tahar Cheriaa.

Dans la section artistique, le lauréat du Tanit d’Or a raflé deux autres prix dont celui du meilleur scénario, attribué à Ahmed Ameur et Omar Zohairy et celui de la meilleure interprétation féminine, décerné à Demyana Nassar.

Le Maroc était représenté à cette manifestation par six films, dont « Jeans » de Mohamed Bouhari (compétition officielle « Courts Métrages de Fiction) et « Qu’importe si les bêtes meurent » de Sofia Alaoui (sélection Officielle hors compétition), ainsi que par « L’école de l’espoir » de Mohamed El Aboudi et « Dernier round » de Mohamed Fekrane et qui ont été projetés dans le cadre de la catégorie Longs Métrages Hors Compétition.

« Jean Genet, notre père des fleurs » de Dalila Ennadre figurait dans la programmation des films francophones récents et représentatifs de la variété culturelle de l’espace francophone dans le cadre de la section « JCC et francophonie », créée à l’occasion de la tenue du 18ème Sommet de la francophonie.

Quarante-cinq pays, dont 28 africains et 17 arabes ont pris part à cette manifestation cinématographique, qui a affiché son retour avec toutes ses sections et sa sélection compétitive après une éclipse l’année dernière à la suite de la propagation de la pandémie de la covid 19.

Le grand jury de cette édition, présidé par le producteur italien Enzo Porcelli, était composé du cinéaste marocain Daoud Aoulad Syad, de l’acteur angolais Hoji Fortuna et de la réalisatrice haïtienne Gessica Généus, ainsi que du journaliste et écrivain tunisien, Sofien Ben Farhat, du critique égyptien Tarek Shenawy et du réalisateur iranien Ahmad Bahrami.

KA


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