Le Maroc invité officiel du prochain Salon du livre de Paris
Le Salon du Livre de Paris, qui se déroulera Porte de Versailles, du 24 au 27 mars 2017 mettra à l’honneur le Maroc.
Créé il y a 35 ans, le Salon du livre et de la presse, rebaptisé Livre Paris, a choisi le Maroc comme invité d’honneur, au mois de mars prochain. Rendez-vous incontournable des écrivains, des professionnels de l’édition et d’un public avide de lectures et de découvertes, ce Salon international met chaque année à l’honneur un pays différent et organise rencontres, débats, conférences et signatures avec les auteurs.
L’an passé, la Corée du Sud était le partenaire officiel du Salon du livre autour d’un fil conducteur consacré aux résistances. La manifestation avait réuni près d’un millier d’exposants et plus de trois mille intervenants. C’est la première fois que le Maroc est l’invité du salon Livre Paris.
Le public français pourra découvrir et redécouvrir aussi bien les grands noms de la littérature marocaine que les écrivains contemporains dont la diversité et la richesse ne sont plus à souligner. Gageons qu’à côté de romanciers dont la renommée n’est plus à faire tels que Fouad Laroui, Abdellah Taïa ou Tahar Ben Jelloun, un espace sera largement consacré aux jeunes écrivains qui montent parmi lesquels on pourra citer Reda Dalil, Mohamed Nedali, Lamia Berrada, Sonia Terrab, Issam-Eddine Tbeur, Driss Ksikes ou Youssouf Amine Elalamy.
Une petite sélection d’ouvrages incontournables pour se préparer à cet évènement exceptionnel: « Le Job » de Réda Dalil, prix de la Mamounia, aux éditions Le Fennec. L’auteur sera l’invité de l’institut français de Casablanca le mercredi 21 septembre. « Grâce à Jean de la Fontaine » de Mohamed Nedali, toujours aux éditions Le Fennec.
« Kant et la petite robe rouge » de Lamia Berrada, aux éditions La Cheminante. Le recueil incroyable de nouvelles d’Issam-Eddine Tbeur : « Rires et insignifiance à Casablanca », aux éditions La Virgule. « La révolution n’a pas eu lieu » de Sonia Terrab, aux éditions La Croisée des chemins.
Olivier Rachet