Chroniques

Chloroquine : le Maroc maintient sa position

Depuis le début de la crise, aucune polémique n’a perturbé le Maroc. Il a fait des choix forts et les a maintenus. Jusqu’à présent, les chiffres concernant le nombre de personnes contaminées ou de morts donnent d’ailleurs raison au Royaume. Sur 7556 cas de Covid-19 recensés au Maroc, 4841 ont été guéris grâce à la chloroquine.

Dans le même temps, le feuilleton concernant le traitement est toujours au centre des débats en France et en Europe et aux dernières nouvelles il a même été suspendu par l’OMS. En France, le Haut conseil de la santé publique a recommandé l’arrêt de la prescription de ce traitement. L’agence du médicament souhaite même l’arrêt des essais cliniques en France, tandis que Discovery, un grand protocole européen, réclame également la suspension.

Envers et contre tous, le professeur Didier Raoult a publié une étude pour tordre le coup à ses détracteurs, de plus en plus nombreux, depuis que la revue scientifique The Lancet a affirmé que le recours à la chloroquine ou à ses dérivés contre le Covid-19 serait inefficace, voire néfaste. Au front et bien décidé à maintenir son traitement, Didier Raoult est considéré par beaucoup comme un charlatant en France, alors qu’il aurait sans doute été un héros au Maroc, comme c’est le cas à Marseille. Le Royaume n’est d’ailleurs pas l’unique pays à ne pas renoncer à la chloroquine. Algérie, Sénégal, Tchad, Brésil, Gabon…tous maintiennent leurs traitements. Les scientifiques de ces pays invoquent une «réduction plus rapide de la charge virale chez le malade traité avec l’hydroxychloroquine» et une «bonne tolérance au médicament».

Administré en milieu hospitalier avec l’accord du patient, ce traitement semble être une bonne solution en attendant un remède miracle ou un vaccin. Dès lors, pourquoi en priver les patients ?

Hicham Bennani, Les inspirations ECO


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