Mondial 2018: des regrets et une belle équipe du Maroc
Par Larbi Alaoui
Un jeu flamboyant et limpide. Et pourtant…. Et pourtant, une tête heureuse de CR7 en début de la rencontre, un arbitre américain d’une partialité des plus honteuses, en ont décidé autrement.
« Les vents sont contraires aux desiderata des navires », dit la célèbre poésie arabe. Et cela s’est avéré avec le hold-up de ce mercredi 20 juin, à Moscou, lors de la rencontre décisive Maroc-Portugal.
Après la défaite surprise du vendredi 15 juin contre l’équipe prenable du pays des Mollahs, et la malédiction de la 90ème minute dont ont été victimes les Pharaons égyptiens, les Aigles de Carthage tunisiens, ainsi que les Lions de l’Atlas marocains, voici que le mauvais sort a eu raison de notre équipe nationale.
Ceci, avec la complicité avérée de l’homme en noir américain qui nous a privés de deux pénaltys, au moins, que ni ses yeux n’ont vus, ni la vidéo. Comme d’ailleurs, il n’a pas relevé la faute du numéro 3 portugais cntre un défenseur marocain, ayant précédé la tête de Ronaldo! Une honte ajoutée aux nombreuses dépassements injustes du monde foot et aux nombreux dénis et impairs de la FIFA à l’encontre du Maroc, de sa candidature au Mondial 2026 et à son équipe nationale!
Quoi qu’il en soit, nous sommes fiers de la prestation de nos Lions de l’Atlas face aux coéquipiers de Ronaldo qui, à part son but chanceux, n’ont rien démontré dans ce match à 100% dominé, sans conteste, par les valeureux Lions de l’Atlas, mal récompensés par leurs rushs ravageurs et leur jeu chatoyant, mais stérile, hélas. Cr, faut-il le répéter, dominer n’est pas gagner! Il faut mettre le ballon au fond des filets adverses, même si la manière n’y est pas.
Avec quatre points à leur escarcelle et un zéro pointé et injuste pour nous, les Portugais de CR7 sont bien placés pour aller au deuxième tour de la grand-messe russe. Il ne nous reste qu’à faire bonne figure face à la Roja de Ramos et consorts. Mais qu’elle que soit l’issue de ce troisième et dernier match des Lions de l’Atlas, ils n’auront pas à rougir, et nous non plus, après cette participation à cette Coupe du monde, vingt ans plus tard. C’était, l’on se souvient comme si c’était d’ hier, en France en 1998, quand le Brésil avait ourdi notre élimination du deuxième tour, après avoir c oncédé une surprenante défaite contre la modeste équipe norvégienne, alors que l’équipe marocaine avait surclassé l’Ecosse avec le magnifique score de trois buts, dont le dernier sublissome de Bassir.
Lions de l’Atlas, nous vous saluons et vous exprimons notre soutien indéfectible! Vous aurez maintes prochaines occasions de rugir sans aucune partialité éhontée et partisane. Notre seul regret, qui est aussi le vôtre, et qui nous restera longtemps à travers la gorge, est cette victoire ratée lamentablement contre la modeste équipe iranienne.
Mais que la Fédération royale marocaine de football (FRMF) ne s’avise pas de se passer des bons et loyaux services du rusé Renard et de ses vint-trois Lions irréprochables que le destin funeste footballistique a malencontreusement boudés et desservis!
Quoi qu’il advienne, « Dima Al Maghrib! ». Vous avez été, à coup sûr, les meilleurs sur le terrain de ce premier tour du Mondial russe. Sachez-le!
L.A.