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Refoulée de la Maison du Maroc, une Marocaine crie à l’injustice

Zineb Agzit est lauréate de l’Institut supérieur de l’information et de la communication de Rabat. C’est l’une des plus brillantes élèves de sa promotion. Elle a reçu son diplôme des mains du ministre de la communication.

La jeune fille a décidé de poursuivre ses études à Paris et elle a été acceptée à l’université de la Sorbonne. « Un rêve d’enfance » selon elle. Mais à son arrivée dans la capitale française, les choses se sont compliquées.

« C’est honteux d’être maltraité par des Marocains loin de la mère patrie. Il est vrai que le logement est le souci majeur des étudiants qui viennent de débarquer à Paris, or la Maison du Maroc était naturellement mon ultime recours après des mois de recherche vaine », nous explique la jeune étudiante.

Elle ajoute: « Tous mes documents étaient complets, il ne restait qu’à faire légaliser la signature de mon garant qui est subitement entré dans le coma suite à un arrêt vasculaire cérébral. Comment, dans ces circonstances, peut-on être aussi inhumain et exiger cette légalisation? Le ministère des MRE a préféré rester silencieux, le CCME, en la personne de son Secrétaire Général Abdellah Boussouf, m’a répondu en confirmant que cette affaire ne relève pas du conseil. Le Directeur de la maison du Maroc n’a pas voulu aider une personne en détresse et la commission d’attribution de logements n’a pas voulu percevoir le drame que mon oncle et moi traversons ».

A ce jour, Zineb réside toujours dans un hôtel parisien et ne sait plus à qui s’adresser. Du côté de la maison du Maroc, une source nous explique que le règlement est la pour être appliqué et que la demande de la jeune fille ne pouvait pas être acceptée sur le champ. Affaire à suivre.

Faiza Rhoul


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