En ContinuMarocPolitique
Politique: Des Marocains veulent s’inspirer du modèle d’ « En Marche »
La création de « En Marche » avait généré un réel engouement dans la communauté Franco-Marocaine.
La nouveauté du discours, l’originalité de la démarche avait attiré des Marocains « pure souche » alors que le créateur de « En Marche Maroc » n’avait même pas la nationalité française.
La mobilisation a abouti à l’élection du Franco-marocain Mjid El Gerrab comme député français pour l’Afrique du Nord et de l’Ouest. Forts de cette expérience, plusieurs de ces militants veulent rééditer le succès, cette fois-ci, dans la vie politique marocaine.
Le contexte leur semble favorable. Le libéralisme dit progressiste attire de nombreux adeptes: cadres supérieurs, intellectuels et anciens militants de gauche. Les partis traditionnels souffrent et le dernier discours royal leur a été fatal.
Une conférence-débat est en cours de préparation. Elle aura lieu le 8 octobre à Casablanca pour décider de la suite, avec comme titre: « Pour une renaissance libérale progressiste au Maroc ». Les partis de gauche s’inquiètent et redoutent le scénario Français.
Abdelhak El Mansour, cadre dirigeant dans le secteur financier et initiateur de l’événement, se veut rassurant: « Le libéralisme progressiste est encore minoritaire et mal compris dans notre pays et nous devons commencer par des efforts d’explication et de clarification, notre objectif n’est pas de créer un énième parti. Nous voulons rassembler la famille libérale progressiste déjà nombreuse mais atomisée, structurer notre vision et notre plan d’action. Nous travaillerons avec toutes les bonnes volontés et l’ensemble des composantes démocratiques et modernistes de notre pays, nous partageons des valeurs essentielles avec la gauche socialiste et nous avons notre propre vision économique et politique. Nous sommes constructifs, optimistes et confiants dans l’avenir. » Le style rappelle clairement « En Marche » même si les initiateurs se disent plutôt proches du think tank libéral génération libre et du philosophe Gaspard Koenig.