Du nouveau dans l’affaire des « Daeshiennes » incarcérées à Salé
La décision de la Cour survient en réponse à la défense de l’une des accusées, désignée dans le cadre de l’assistance judiciaire.
Les accusées avaient été arrêtés le 14 octobre 2016 pour « constitution d’une bande en vue de préparer et commettre des actes terroristes dans le cadre d’un projet collectif visant à porter gravement atteinte à l’ordre public, incitation de commettre des actes terroristes, collecte de fonds destinés au financement d’actes terroristes, apologie d’actes et d’organisations terroristes terroristes », chacune en ce qui la concerne, conformément aux articles 1-218 et 2-2018 de la loi antiterroriste.
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La Cour a décidé de séparer le dossier des filles mineures de celui de trois femmes poursuivies dans la même affaire.
Rappelons qu’en octobre dernier, les services de sécurité ont réussi à démanteler une cellule, composée de dix femmes « visant à faire intégrer des éléments féminin dans le réseau terroriste Daech ».
Au cours de cette opération, des produits chimiques avaient été saisis, susceptible d’être utilisés dans la fabrication d’explosifs, avait indiqué le ministère de l’Intérieur, ajoutant que les membres de cette cellule qui s’activaient de plusieurs villes, envisageaient de commettre des attentats suicides dans plusieurs endroits du Royaume.
Cinq accusés sont poursuivis dans le même dossier, dont un étudiant de l’Institut technique agricole de Guelmim, ainsi que trois anciens officiers militaires rayées en octobre 2016 des rangs des Forces Armées Royales.
S.L. (avec MAP)