Maroc

Hirak: encore une grave accusation à l’encontre d’un prévenu (presse)

La Une du quotidien Assabah de mardi 6 juin a fait couler beaucoup d’encre… Selon le média, au cours de son interrogatoire par les enquêteurs de la BNPJ, l’un des lieutenants de Zefzafi a été accusé d’avoir perçu des sommes d’argent importantes de la part d’un haut responsable du Polisario. Ce soutien financier pour le « Hirak » d’Al Hoceima aurait été effectué au nom de « la solidarité » et de « la similitude de la cause rifaine avec la cause sahraouie », affirme le quotidien Assabah qui va plus loin.

« Les enquêteurs ont même présenté au prévenu les preuves, notamment les montants des transferts, les dates, les origines, le nombre et les lieux de rencontre avec le séparatiste et même le nom de l’émetteur », affirme le journal. Pour sa part, le prévenu à nié ces faits graves qui lui sont reprochés.

Ce prévenu en compagnie des 20 autres personnes ayant été interrogées par la BNPJ et accusées de tentative d’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat, a été écroué à la prison de Oukacha sur ordre du parquet de la Cour d’appel de Casablanca, conclut Assabah. Des affirmations qui n’engagent que le journal et qui sont a prendre avec beaucoup de précautions en attendant que l’enquête soit terminée.

Rappelons que le gouvernement, lors d’une conférence de presse, s’est gardé de commenter les accusations sur de présumés transferts d’argent que les personnes interpellées auraient reçus de l’étranger, affirmant que seule la justice est habilitée à se prononcer sur cette question.

Le gouvernement est « soucieux de communiquer en permanence pour éviter qu’une image inexacte et erronée ne soit conçue au sujet des cas d’arrestations », consécutives aux incidents survenus dernièrement à Al-Hoceïma, avait insisté Mustapha El Khalfi.

Naofel Abdou El Faras


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