Hôtesses mannequins à Marrakech: les autres filles témoignent
De nombreuses voix se sont élevées, suite à notre article concernant les Hôtesses à Marrakech. L’opinion qui a été émise dans cette tribune, n’a pas été appréciée. Nous vous proposons donc l’autre version concernant les conditions de travail des hôtesses, après enquête.
« Pour la soirée de la veille du Grand Prix, la météo n’était pas à notre avantage, nous étions 16 filles. Six d’entre nous étaient placées à l’intérieur et les dix autres à l’extérieur, y compris les étrangères. Certes, il faisait froid, mais ce métier est avant tout un métier d’endurance et de patience. Néanmoins, nous faisions un roulement au fur et à mesure de la soirée », raconte Amira Daoui qui faisait partie des hôtesses présentes à Marrakech le week-end dernier.
Autre précision importante: « il faut savoir qu’à aucun moment nous n’étions seules, nous étions tout le temps accompagnée pour éviter que les gens ne se rapprochent trop de nous ».
« Nous étions placées dans deux appartements à l’Hivernage avec vue sur piscine. L’état des appartements? Bien meublés et bien équipés. La lumière ne marchait pas dans la cuisine. Pas de quoi en faire un drame. Les repas étaient assurés du petit déjeuner jusqu’au dîner ».
« Et concernant les salaires, les Marocaines n’ont jamais été aussi bien payées que les étrangères », explique Amira Daoui.
Des propos confirmés par une « européennes » qui a couvert l’événement.
« Les deux appartements où nous avons logé étaient en très bon état, il y avait plusieurs chambres à disposition et plusieurs salles de bain, ainsi que tout le confort nécessaire pour un séjour de trois jours ».
Elle précise également que le fait de baisser « constamment sa robe est une habitude que toutes les filles qui portent des jupes sont sensées avoir ».
« Pour ce qui est des repas, nous avions la possibilité de choisir ce que nous voulions manger, avec un choix quand même assez varié (sandwichs viandes ou volaille, cheeseburgers, paninis, salades). J’ai mangé froid, mais sans m’en plaindre, car il paraît logique qu’il est impossible de donner une pause a une vingtaine de filles en même temps… »
« Dans ce métier, nous connaissions nos horaires, et le port des talons lors d’événements prestigieux est de mise. Pour ce qui est des commentaires pervers, sans même être au travail on en entend tous les jours dans la rue. Est-ce-que des pilotes touchent les fesses des mannequins? Je n’en ai pas été témoin ».
« Deux membres de l’équipe étaient là pour notre sécurité, reprenant les visiteurs du Grand Prix lorsqu’ils voulaient ne serait-ce que mettre un bras derrière nous pendant les séances photos, alors je doute fortement qu’un pilote ait pu toucher les fesses de qui que ce soit ».
« L’agence concernée est bien la seule à apporter de grosses boîtes de pansements, sparadraps, etc.. De plus, notre loge était en face du médical center, et de nombreuses filles s’y sont rendues pour divers bobos. Je tiens aussi à souligner le professionnalisme de le responsable de l’agence, qui est la seule agence à travailler avec un sérieux inégalé sur le marché marocain », affirme enfin Amandine Mathilde Laurent.
Autre témoignage que nous avons recueilli, celui de Safaa Bahanni, également présente lors de l’événement.
« Notre transport était assuré, ce qui n’est pas toujours le cas avec d’autres agences d’événementiel. Nous avons été chouchoutées et même le travail n’était pas vraiment pénible. Nous avions souvent de longues pauses ».
Contactée par Le Site info, la directrice de l’agence nous indique qu’elle a mis son savoir faire « au service des entreprises depuis 2013 ».
« En tant que fondatrice, je veille constamment au bon déroulement de toutes les opérations, mais surtout j’accorde une importance certaine au bien être de mes collaborateurs et collaboratrices qui sont la base de mon domaine et sans qui je ne serais pas là ou je suis aujourd’hui », assure-t-elle.
Hicham Lamrani
