Le mobile de l’assassinat du journaliste de la MAP enfin élucidé
Peu de temps après avoir accompli leur forfait en assassinant de la manière la plus abjecte le journaliste de la MAP Hassan Shimi, deux suspects ont été arrêtés.
Pendant leur mise en garde à vue, ils sont passés aux aveux et dévoilé le mobile qui les a conduits à assassiner leur ami. Ce dernier leur accordait l’hospitalité à chaque fois qu’ils le sollicitaient.
Et c’est ainsi, que le soir du mardi, ils ont demandé à passer la soirée chez lui, chose que le défunt a accepté sans hésitation. Il était loin d’imaginer un instant que ses deux amis avaient en tête de l’agresser et de le voler. Mais, comme il avait promis de prêter une somme d’argent de près de 120.000 dirhams à l’un d’eux, celui-ci a décidé de prendre l’argent sans l’intention de le restituer. La seule façon d’arriver à cet objectif était de se débarrasser de lui, affirme Assabah de source bien informée.
Pendant qu’ils étaient en sa compagnie, ils ont décidé de passer à l’acte selon un plan pré-établi. Ils lui ont d’abord ligoté les mains derrière le dos et bâillonné pour éviter qu’il n’attire l’attention des voisins par ses appels au secours. Devant sa résistance, l’un d’eux lui a asséné deux coups de bâton sur la tête à la suite desquels il s’écroula et perdit connaissance.
Les deux agresseurs ont commencé par fouiller tous les coins et recoins du domicile à la recherche de l’argent promis. Et quand ils n’ont rien trouvé, ils se sont emparés de ses téléphones et d’autres objets et pris la poudre d’escampette.
D’ailleurs, c’est à cause des signaux émis par les portables que la police a détecté leur cachette. Devant les enquêteurs, ils ont avoué avoir pensé que Hassan Shimi s’était seulement évanoui et qu’il reprendrait conscience ultérieurement. Mais c’est à la justice maintenant d’évaluer les circonstances de ce crime crapuleux. D’ores et déjà, le parquet les a inculpés pour homicide volontaire avec préméditation, vol et agression ayant entraîné la mort. Leur dossier a été transféré au juge d’instruction qui approfondira les interrogatoires avant de transmettre l’affaire à la chambre criminelle.
Pour ces chefs d’accusation, le code pénal marocain prévoit la peine capitale, puisque les deux prévenus ne peuvent bénéficier d’aucune circonstance atténuante.
T.J.