De gros calibres du Polisario pourraient rendre leur tablier et venir au Maroc
Il y a un climat d’effritement qui règne sur les camps de Tindouf. Les mouvements de protestation vont bon train allant même jusqu’à saccager les locaux de la télévision, principal outil de propagande des séparatistes. Mais, il n’y a pas que les revendications d’ordre social, il y a également et surtout des dissensions politiques très sérieuses au niveau de la direction du polisario. Les désaccords entre le clan de Brahim Ghali et celui de Ahmed Bouhali sur l’attitude à adopter face à l’impasse dans laquelle se trouve leur organisation éclatent au grand jour.
Le désarroi de ces « dirigeants » est d’autant plus grand que des membres influents du Conseil de sécurité leur ont intimé l’ordre de se retirer sans conditions de la zone de Guerguarat, eux qui voulaient en faire une base permanente et y ériger même un poste frontalier et une douane.
Ajouté à cela le fait que le Maroc ne cesse de leur damer le pion allant même jusqu’à renouer avec les adversaires historiques de son intégrité territoriale comme le Nigéria, l’Ethiopie, la Zambie, l’Angola et tout dernièrement Cuba.
Acculé, le polisario a accepté de se retirer de Guerguarat et c’est pourquoi le Conseil de sécurité a reporté à ce vendredi la séance qui devait être consacrée au vote d’une résolution où figurait en bonne place la condamnation de la présence des milices séparatistes à Guerguarat.
Les revers en série subis ont même poussé un certain nombre de gros calibres du polisario à opter pour le retour au pays et abandonner une chimère qui a duré 43 ans. Ils seraient en route pour rejoindre la majorité des fondateurs de ce mouvement qui ont répondu à l’appel historique du défunt Hassan II « La Patrie est clémente et miséricordieuse ». Il viendront renforcer les rangs de quelques 8000 personnes qui ont déjà déserté les camps de la honte et retrouvé leur pays et leurs proches.
T.J.
