Voici la cause directe de l’assassinat du député Abdellatif Merdas
De rebondissement à un autre, l’affaire de l’assassinat du député UC, Abdellatif Merdas n’en finit pas de surprendre. Après avoir bouclé l’enquête préliminaire, la BNPJ, le BCIJ et la police judiciaire préfectorale de Casablanca sont arrivés à des conclusions surprenantes.
Ainsi, et après avoir douté de ses mouvements et réactions, les enquêteurs ont, depuis le début, mis sous étroite surveillance la veuve du défunt. Celle-ci avait entretenu des relations douteuses avec des milieux de la prostitution des quartiers périphériques de Casablanca, affirment des sources bien informées.
D’ailleurs, plusieurs personnes ont apporté leurs témoignages à ce sujet, dévoilant que l’intéressée se rendait souvent dans ces lieux où elle entretenait des relations étroites avec des entremetteuses. C’est par le biais de l’une d’elle qu’elle allait rencontrer son futur amant qui n’était autre que le propre frère de son ancienne voisine.
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La liaison entre les deux amants allait durer un certain temps pour se consolider au point que la femme commençait à se plaindre du comportement de son mari, notamment à cause de ses frasques sexuelles et ses multiples aventures. Il projetait même d’épouser une maîtresse qui était la propre fille de son mentor politique Mohamed Khanjar, dont le frère avait été suspecté au début.
Les plaintes de la femme allaient s’exacerber au fil du temps lorsque Abdellatif Merdas s’est rendu compte de l’adultère de sa femme. Des personnes influentes de son monde politique lui ont, en effet, dévoilé les écarts de conduite de son épouse.
Le député a alors pris la décision, il y a trois mois, d’annuler toutes les donations de biens effectuées en sa faveur. Informée de cette démarche, elle s’est concertée avec son amant qui a exprimé son intention de liquider physiquement son rival et, en même temps, de profiter de l’héritage légué par Merdas.
Le plan a été mûrement réfléchi de telle sorte que le meurtre ressemblait à un règlement politique ou à un crime mafieux.
Le plan allait presque réussir, mais le flair des enquêteurs a été concluant en mettant sous écoute le téléphone de la veuve « éplorée ». Des appels téléphoniques fréquents effectués avec son amant allaient mettre fin à ses rêves et la plonger dans les abysses du monde carcéral.
T.J
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