Il s’appelle Ali Najab. Il a passé 25 ans en captivité dans les geôles de Tindouf. Une tragique expérience dans les camps du Polisario, qu’il a retracé dans un livre pour le moins poignant « 25 ans dans les geôles de Tindouf, mes mémoires de prisonnier de guerre ».
Une fois libéré, il s’était attaché à transmettre son histoire et à honorer la mémoire de ses camarades de captivité, estimant que chaque prisonnier portait en lui un récit essentiel à l’histoire du Maroc.
Ali Najab s’est éteint, mais son héritage demeure. Son courage, sa ténacité et son engagement pour la vérité continuent d’inspirer ceux qui l’ont connu et ceux qui découvriront son histoire à travers ses écrits. Il restera à jamais une figure emblématique de la résilience marocaine.
Il sera inhumé à Rabat mercredi. Toutes nos condoléances aux proches et aux familles de ce capitaine exemplaire.