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Les professionnels des hammams n’en peuvent plus

Depuis août dernier, les douches et les bains publics ferment trois fois par semaine à cause de la situation hydrique jugée critique. Cette décision continue d’indigner les professionnels du secteur, lésés par cette décision de fermeture.

Contacté par Le Site info, Rabie Ouachi, le président de la Fédération nationale des associations des propriétaires et gérants des hammams traditionnels et des douches publiques, dénonce la décision des autorités, estimant que le secteur est désormais visé. «Fermer les hammams trois fois par semaine n’est pas la solution adéquate au stress hydrique dont souffre le Maroc. Il faut trouver d’autres alternatives qui n’affectent pas les intérêts des professionnels. Aujourd’hui, nous sommes au bord de la faillite. Les employés des hammams risquent de se retrouver dans la rue. Plusieurs se sont retrouvés chômage», a-t-il déploré.

A noter que Loubna Sghiri, députée PPSiste à la chambre des représentants, avait mis l’accent sur la situation des professionnels du secteur après la décision de fermeture. «Ce secteur emploie environ 200.000 personnes qui vivent désormais dans une précarité accrue, d’autant plus qu’elles travaillent dans le noir et ne bénéficient ni de retraite ni de protection sociale », a-t-elle précisé.

Dans une question adressée à Younes Sekkouri, le ministre de l’Inclusion Economique, de la Petite Entreprise, de l’Emploi et des Compétences, Loubna Sghiri s’interroge sur les mesures envisagées pour ressusciter le secteur et les solutions prévues afin de sortir les professionnels de la précarité.

H.M


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