USA: le fils de Joe Biden plaide coupable de fraude fiscale
Hunter Biden, fils du président américain, a plaidé coupable dans un affaire de fraude fiscale, pourrait déboucher sur une condamnation allant jusqu’à 17 ans de prison, et des dédommagements de 1,3 million de dollars.
Biden, 54 ans, est accusé de trois crimes et de six délits, à savoir le non-paiement d’impôts, l’évasion fiscale et de fausses déclarations de revenus.
La justice américaine lui reproche d’avoir omis de payer au moins 1,4 million de dollars d’impôts fédéraux entre 2016 et 2019, bien qu’il ait depuis remboursé ce montant.
Le plaidoyer de culpabilité a marqué le point culminant d’une longue saga personnelle, politique et juridique au cours de laquelle les méfaits passés de Hunter Biden ont fait l’objet d’un examen public et ont pesé lourdement sur le président et la famille Biden.
L’affaire a particulièrement été instrumentalisée par les adversaires politiques de l’actuel président pour s’attaquer à la famille Biden. “Je ne soumettrai pas ma famille à davantage de souffrances, à davantage d’atteintes à la vie privée et à des embarras inutiles”, a déclaré Hunter Biden devant le juge, alors qu’il plaidait coupable à son réquisitoire.
Cette démarche lui épargne un second procès dans lequel il a été reconnu coupable de délits liés aux armes à feu par un tribunal fédéral.
Début juin dernier, un jury a conclu que Biden avait menti sur sa consommation de drogue lorsqu’il avait rempli un formulaire pour acheter une arme à feu en octobre 2018, puis avait illégalement possédé cette arme en tant que consommateur de drogue pendant 11 jours.
Le verdict dans l’affaire de fraude fiscale est attendu le 16 décembre, rapporte la presse américaine, qui note que Hunter Biden pourrait être gracié par son père, le président des Etats-Unis, avant la fin du mandat de celui-ci le 20 janvier 2025.
Cependant, des responsables de la Maison Blanche ont affirmé que le 46e président ne compte pas pardonner son fils s’il venait à être condamné à une peine de prison.
Interrogée à ce sujet, la porte-parole de la Maison Blanche, Karine Jean-Pierre, a répondu: “Non”. “C’est toujours un non”, a-t-elle tranché.