Comment Agadir a attiré les investissements privés (VIDEO)
Karim Achengli, président du Conseil régional Souss-Massa, était l’Invité des ÉCO, le vendredi 6 avril. Extrait.
La région Souss-Massa s’est positionnée sur le développement de l’industrie en tirant profit des acquis de la déclinaison régionale du Plan d’accélération industrielle (PAI).
«Il y a un événement majeur qui est aujourd’hui propre à la région, notamment la déclinaison régionale du Plan d’accélération industrielle au niveau de la région Souss-Massa, lancé en 2018, par sa Majesté le Roi Mohamed VI», souligne Achengli.
En ajoutant qu’à partir de cette date, la région a fait un état des lieux et la première des choses dont on s’est rendu compte, c’est que la région ne dispose pas d’un recensement du foncier industriel mobilisable». C’est pourquoi, depuis ce coup de projecteur, le foncier industriel a été l’épine dorsale du projet industriel du Souss-Massa. «Quand on parle d’industrie, on parle forcément de locomotives et d’IDE, avec la mise en place d’une Zone d’accélération industrielle. À partir de là, on s’est dit qu’on ne va pas se limiter seulement aux secteurs traditionnels, mais en développer d’autres. En dehors des trois écosystèmes historiques réunissant la Construction navale, l’Agro-industrie et la Chimie, cinq secteurs émergents, leviers d’accélération industrielle incluant la Plasturgie, l’Automobile, l’Offshoring, le Cuir et les Matériaux de construction ont été inscrits dans le cadre de cette déclinaison confrontée au contexte pandémique et post pandémique.
«Aujourd’hui, toutes les zones industrielles qui ont été mises en place sont opérationnelles et complètement commercialisées. Nous sommes à un taux de finalisation d’à peu près 70%, soit quasiment un chiffre similaire d’opérateurs qui sont en train de travailler et créer de la valeur. Cela se concrétise avec l’implantation d’une très grosse locomotive au niveau de la ZAI, notamment l’écosystème automobile, avec la création de 7.000 emplois», a révélé le président de la région.
Selon lui, «si Leoni et d’autres se sont installés dans la région, c’est parce qu’on leur a donné la garantie d’une attractivité et d’une compétitivité, parallèlement aux incitations qui ont été mises en place en fonction des emplois générés».