Economie

SAV: à partir de quand la garantie du véhicule n’est plus valable ? (VIDEO)

Le Groupe Horizon Press a organisé, le 28 février, une table ronde sous le thème «Service après-vente : Le nouveau relai de croissance pour les constructeurs». L’occasion de faire le point sur un sujet qui suscite le débat. Un débat auquel ont pris part Cédric Veau, directeur général de Bamotors (distributeur Kia et Geely), Adil Bennani, président de l’AIVAM, Ibtissam Essaroukh, directrice Après-vente Renault Commerce Maroc, et Hatim Kaghat, représentant de la holding AGREA, Master franchisé Midas. L’événement a permis de faire le point sur cette activité dans le Royaume, son potentiel de croissance, ses opérateurs-clés, ainsi que sur son évolution à moyen et long-terme. 

Avec 4,5 millions de véhicules en circulation, le marché du SAV est partagé entre distributeurs et concessionnaires, d’un côté, et garagistes informels, franchisés et agréés, de l’autre. Or, ces derniers accaparent 80% de ce marché contre environ 20% pour les premiers. Cela s’explique par le fait que les coûts d’entretien et de réparation sont plus «raisonnables». Néanmoins, selon les intervenants, la situation ne traduit pas nécessairement une «guerre» entre les protagonistes. C’est plutôt l’inverse puisqu’ils se complètent dans la majorité des cas.

Pour Adil Bennani, président de l’Association des importateurs de véhicules au Maroc (AIVAM), «les distributeurs ou encore les concessionnaires ne sont pas en mesure d’absorber tout le flux des millions de véhicules qui circulent». L’objectif, selon lui, n’est pas de capter les 4,5 millions de véhicules en termes de SAV. Il ajoute que réaliser 100% de rétention n’existe nulle part.

En termes plus précis, le directeur général d’Auto Nejma met en avant la question du coût du SAV qui fait toute la différence. En outre, il met en exergue le fait qu’une fois la durée de la garantie passée, la plupart des clients ne peuvent supporter les prix d’entretien proposés par les concessionnaires.

Pour sa part, Cédric Veau, directeur général de Bamotors, indique que la garantie ne peut intervenir si les standards de qualité prévus ne sont pas respectés. Il cite en exemple l’utilisation de l’huile dont les critères ne peuvent pas être mis en cause, sinon la garantie n’est plus valable.


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