Qu’en est-il au juste de l’affaire de la consule du Maroc en France?
Une vidéo dénonçant ce qui semblait être des violations des droits d’une domestique de la part d’une consule du Maroc dans une ville française a fait le tour des réseaux sociaux. Les faits qui y ont été rapportés ont même atterri dans les rédactions des médias, surtout celles des sites électroniques. La première vidéo qui a été partagée sur les réseaux sociaux date pourtant de l’année dernière.
Il s’agit d’une fonctionnaire du ministère des Affaires étrangères, du rang de consul, qui aurait violenté une domestique qu’elle avait recrutée au Maroc pour la servir en France. Elle aurait conclu avec elle un contrat selon lequel cette dernière percevrait 15 mille dirhams par mois. Ce contrat a été présenté aux services consulaires de l’ambassade de France pour que cette personne puisse bénéficier d’un visa professionnel en France.
Mais apparemment, sur place, l’employeuse n’aurait pas tenu parole et aurait imposé à la domestique l’obligation d’un test sans rémunération pendant deux mois. Chose que l’employée n’a pas accepté et l’a exprimé de vive voix. C’est à ce moment que l’attitude de la consule aurait radicalement changé, au point de commencer à humilier, voire à violenter sa domestique.
Pire, cette dernière aurait même subi harcèlements et agressions sexuelles de la part du fils de la fonctionnaire. Ces agissements auraient alerté des voisins qui se sont adressés à des associations. Celles-ci sont alors intervenues et ont avisé la police.
L’affaire aurait pris des proportions considérables puisque les plaintes seraient parvenues au quai d’Orsay. Ce dernier aurait déclaré la consule persona non grata et lui aurait fixé un ultimatum de 48 heures pour quitter le territoire français. Entre-temps, les plus hautes autorités du pays, informées de cet incident, ont décidé de démettre la consule de ses fonctions, rapporte le site Hespress, qui cite une source diplomatique. Rien d’officiel pour le moment. Mais une question coule de source: pourquoi la vidéo a été publiée récemment alors que l’affaire ne date pas d’hier? Affaire à suivre.
T.J.