Seed Capital et Venture Capital: ce qui freine leur développement (VIDEO)
Le capital-investissement dans les phases développement et transmission est bien développé au Maroc. Or, le Seed Capital et le Venture Capital restent les parents pauvres de l’industrie, qu’est-ce qui freine leur développement ? Hatim Ben Ahmed, président de l’AMIC, qui était l’invité des Éco, répond.
« Je crois que c’est un problème d’offre en ce moment, car les opérateurs marocains dans le VC sont très peu nombreux. Ceci dit, ils font beaucoup de deals. À titre d’exemple, en 2022, plus de la moitié des deals menés par les membres de l’AMIC était des VC, bien évidemment ce sont des petits tickets. Ces deals ont été fortement encouragés par l’initiative de Tamwilcom, qui a relancé l’activité, il faut le reconnaître. Cependant, pour les VC, le Maroc ne figure pas sur la carte à l’échelle continentale.
Quoiqu’il ait toutes les chances d’être un opérateur crédible de VC face aux Big Four, notamment le Kenya. Certes, il faut plus de fonds, mais à côté, il est impératif d’encourager la demande à travers l’incitation des jeunes startupers à se lancer, sans oublier l’écosystème universitaire qui joue un rôle crucial. C’est d’ailleurs le cas de l’OCP ».