Abdelkader Tahiri, député de l’USFP, a adressé une question écrite à Ghita Mezzour, concernant l’utilisation de la langue arabe dans les administrations publiques.
Dans sa réponse, la ministre de la Transition numérique et de la réforme de l’administration a indiqué que les administrations et les établissements publics et privés doivent utiliser l’arabe comme langue officielle dans tous leurs documents officiels et leurs correspondances.
Selon Ghita Mezzour, l’imposition de la langue arabe dans l’administration n’est pas seulement stipulée par l’article 5 de la Constitution. Elle a été appuyée par une décision du Tribunal administratif de Rabat selon laquelle l’utilisation de la langue française dans les établissements publics n’est plus valable.
Et de rappeler que l’article 5 de la Constitution précise que l’arabe demeure la langue officielle de l’État et que celui-ci « œuvre à la protection et au développement de cette langue, ainsi qu’à la promotion de son utilisation».
La ministre a également assuré que conformément aux orientations royales, plusieurs mesures ont été prises dans ce sens. La loi 04.16 relative au Conseil national des langues et de la culture marocaine et la loi 54.19 relative à la charte des services publics ont ainsi été promulguées. La loi 04.16 constitue un cadre référentiel national des principes et règles de bonne gouvernance auxquels les services publics doivent se conformer, au niveau de l’organisation et du fonctionnement et dans leur relation avec les usagers.
Ghita Mezzour a rappelé, par la même occasion, la circulaire de l’ancien chef de gouvernement, Saadeddine El Othmani, datant du 30 octobre 2018 et dans laquelle il interdit l’utilisation d’une autre langue à part l’arabe et l’amazigh dans les établissements publics.
H.M.