Voitures au Maroc: les bonnes affaires à saisir
Le marché du neuf marocain a connu des jours meilleurs. À ce stade de l’année, les ventes dévissent dans des proportions aussi fortes que l’année dernière (-8,55% à fin avril dernier, contre -8% à l’issue de l’exercice 2022). Pour rebooster l’activité, il n’y a pas mille stratégies. Le petit geste commercial qui fait du bien est la panacée. De nombreuses marques automobiles proposent en ce moment des promotions intéressantes. Florilège des plus alléchantes d’entre elles.
Alfa Romeo Giulia 2.2 JTDM 190 AT8 Super. La mécanique des promotions
Jadis en vogue, les berlines familiales ont subi la loi des SUV des segments C et D ces dernières années. Pour se rebiffer, elles ont misé essentiellement sur le style. Alfa Romeo s’y connaît en la matière. Esthétiquement parlant, l’Alfa Romeo Giulia 2.2 JTDM 190 AT8 Super, version de base de la berline familiale au Biscione, qui s’affiche à 456.500 DH, à la faveur d’une ristourne de 9 % (- 45.000 DH, en plus d’une exemption de la taxe de luxe, équivalant à 5 %), est évidemment moins démonstrative, moins athlétique que la sommitale Quadrifoglio, dont les tarifs dégringolent, pour leur part, sous la barre du million de dirhams, passant de 1.004.000 DH à 863.000 DH (-14 %, soit un rabais de 141.000 DH !), ce qui a, là encore, une incidence sur la taxe de luxe, dont le droit de timbre passe pour sa part de 20 % à 15 % du prix du véhicule.
Qu’elle arbore ou non le trèfle à quatre feuilles de l’exécution Quadrifoglio, l’allure de la Giulia est aux antipodes de celle de l’archétype de la sage berline des familles. A l’instar des aînées 156 et 159, la silhouette sportive de la berline milanaise, commercialisée en 2016, restylée une première fois en 2020, puis en 2022, semble intemporelle. Reconnaissable entre mille grâce à ses emblématiques “Trilobo” et “Scudetto”, à sa calandre qui a traversé les âges, ou encore à son long capot, la Giulia ne devrait pas passer de mode de sitôt. Un bel objet reste un bel objet !
D’ailleurs, ses “facelifts” successifs ont principalement servi à “updater” son habitacle et a soigner sa présentation intérieure. La finition et la technologie embarquée sont les domaines dans lesquels Alfa Romeo a fourni le plus d’efforts. Sans transition, un charme particulier se dégage de la planche de bord et de la console centrale de la Giulia. Un supplément d’âme dont les designers italiens ont le secret. La sportivité est toujours de mise, avec des sièges enveloppants, un volant qui invite à attaquer. L’écran central de 8 pouces fait aussi partie des points forts à bord de la Giulia, qui s’appuie sur de nombreuses aides à la conduite. On en arrive au coeur du sujet, au “cuore sportivo” de la Giulia.
Sans avoir la noblesse et la fougue de l’incroyable V6 2.9 l biturbo de 510 ch et 600 Nm de la version hautes performances, bloc extrapolé d’un V8 Ferrari, le 4 cylindres turbodiesel 2.2 l JTD des Giulia est garant, avec le concours de la boîte automatique à 8 rapports, de belles accélérations et de reprises franches grâce à ses 190 ch et ses 450 Nm de couple, mais qui fait mieux que se rebiffer en matière de passages à la pompe, puisqu’il réclame 4,9 l/100 km en cycle mixte (8,5 l de sans-plomb tous les 100 km pour la sprinteuse du clan).
BMW 420d Gran Coupé Sport. Vous n’avez pas fini d’aimer les largesses
La très sculpturale deuxième génération de la Série 4 Gran Coupé a droit à une petite ristourne. Les deux entrées de gamme essence et diesel, dotées de la finition Sport, La 420i débute à 540.000 DH, ce qui constitue 18.000 DH de moins que son prix régulier, tandis que la 420d s’affiche à partir de 589.000 DH, exigeant 20.000 DH de moins. Dans les deux cas, le geste commercial représente 3 % du tarif catalogue.
Un petit geste pour une grande BMW. La berline Coupé munichoise, c’est d’abord un coup de crayon magistral, une silhouette aussi élégante que musculeuse. Campées sur des jantes de 18 pouces (19 pouces pour le haut de gamme “Pack M”), les 420i et 420d Sport en imposent. Leur calandre à double haricot verticale et imposante, qui semble vouloir avaler l’asphalte, leur capot interminable et leur ligne de toit plongeante ne dépareraient pas sur une “muscle car” ! Plus pratique que la Série 4 Coupé, cette déclinaison à 5 portes (dépourvues d’encadrement) dispose de la même présentation intérieure que cette dernière et que la Série 3.
Un modèle de raffinement et d’ergonomie, de qualité de fabrication aussi, et une dotation technologique pharaonienne. La finition Sport donne accès à une instrumentation numérique de 5,1 pouces, à un écran tactile central de 8,8 pouces, à un système multimédia state-of-the-art, à une caméra de recul, à un éclairage d’ambiance du meilleur goût (6 couleurs)…
S’il n’y avait son pavillon en pente, qui lui coûte de la garde au toit, la Série 4 Gran Coupé offrirait des cotes d’habitabilité supérieure que celle de la Série 3, eu égard à son empattement de 2,65 mètres, étiré de 4,6 cm. Si cette “Béhème” offre le choix entre trois motorisations, c’est la 420d que l’on voit principalement arpenter les rues de nos villes. Son 4 cylindres 2.0 l turbodiesel de 190 ch et 400 Nm de couple et sa boîte automatique à 8 rapports offrent un excellent compromis entre tempérance (conso mixte de 5,0 l/100 km) et performances.
Ainsi armée, cette propulsion à l’équilibre des masses parfait, au châssis affûté et au comportement joueur (sous la bénédiction des nombreuses aides à la conduite auxquelles elle a droit, expédie le 0 à 100 km/h en 7,6 s et affiche une vitesse de pointe de 235 km/h. Comme l’explique si bien une des publicités de la marque, «les hommes n’ont pas fini d’aimer les voitures». Les femmes et les enfants non plus, bien entendu.
Citroën C-Elysée 1.6 HDi 92 Feel. Rien ne nous transporte comme une ristourne de 15% !
«Nothing moves us like Citroën» (dernier slogan en date de la marque aux Chevrons), surtout quand les prix sont cassés à ce point ! Proposée jusqu’à fin mai à 157.900 DH, la C-Elysée 1.6 HDi 92 Feel a rogné 28.000 DH de son prix catalogue (185.900 DH), ce qui représente une remise de l’ordre de 15 %. Une affaire à ne pas rater, dans la mesure où cette finition de base de la citadine Sedan retrouve momentanément son niveau de prix d’avant-crise. Lancée en 2012 et restylée en 2016, la deuxième génération de la C-Elysée – son aînée, apparue en 2008, n’était destinée qu’au marché chinois – joue les prolongations.
La jumelle technique du Peugeot 301 n’est plus toute jeune, mais a encore des arguments à faire valoir, à commencer par un rapport prix-habitabilité parmi les meilleurs du marché. Basée sur la C3 deuxième du nom, elle affiche une longueur de 4,44 mètres et repose sur un empattement allongé de 2,65 m (+ 19 cm). Ce gabarit de berline moyenne est l’assurance d’un espace royal au niveau de la banquette arrière, mais aussi d’un volume de chargement de «déménageur». Fort d’une capacité de 506 l, le coffre de la C-Elysée bouscule les «convenances», la hiérarchie, au sein du line-up de la marque du Quai de Javel, toise celui de la C4 (380 l), plus petite (4,36 m), mais à l’empattement un brin plus important (2,67 cm), et regarde quasiment dans les yeux celui du C5 Aircross (580 l).
C’est l’un des secrets de la longévité de la C-Elysée, qui n’a pas trop souffert de l’offense du temps d’un point de vue esthétique. Assez conséquent, son restylage de 2016 lui a fait le plus grand bien. Evidemment, le style maison a évolué depuis. La C4 tient largement sa revanche sur ce volet, on est d’accord. Même son de cloche à bord : les fashionistas et les geeks sont priés de passer leur chemin. Cependant, le sous-segment de la C-Elysée n’a jamais vraiment été réputé pour l’exubérance stylistique et l’avant-garde technologique de ses pensionnaires. Le 4-cylindres turbodiesel 1.6 l HDi de 92 ch et 190 Nm affiche pas mal de printemps au compteur et d’autres détails rappellent que la C-Elysée avance dans l’âge. Il n’empêche que son succès ne se dément pas. On parle de la deuxième meilleure vente de Citroën après le Berlingo sous nos latitudes en 2022, mais aussi du 17e véhicule le plus écoulé sur le marché du neuf, avec 1.571 immatriculations, soit un bond spectaculaire de 51,64 % par rapport à sa performance de 2021. Pas mal pour une «mamie», non ?
Cupra Formentor 2.0 TDI 150 4Drive. Sophistication, performances et prix doux
Du nouveau chez Cupra Maroc, qui vient d’accueillir la variante essence du Formentor, animée par un 2.0 l TFSI de 190 ch et 320 Nm, variante à laquelle nous consacrerons un essai prochainement. L’actualité de la marque catalane, c’est aussi la campagne promotionnelle dédiée à la version Diesel. Lancé officiellement en février dernier, le Formentor 2.0 TDI fait l’objet d’une remise de 5 % (ou 20.100 DH) en ce qui concerne sa finition la plus accessible (Sport), qui s’affiche exceptionnellement à 419.900 DH. Le geste commercial est plus ample (- 8 %) à l’autre bout de la gamme, le Formentor Copper voyant son tarif s’établir provisoirement à 479.900 DH (- 40.100 DH).
Des prix de plus en plus proches de certains concurrents «généralistes» pour ce SUV compact à la lisière du premium. Le management de Cupra la présente comme étant une «marque disruptive», qui casse les codes. Un positionnement qu’incarne parfaitement son best-seller, le Formentor, vendu à 97.600 unités dans le monde en 2022, ce qui représente près de 64 % des volumes de ventes globaux de la marque. Le premier modèle Cupra n’ayant pas d’équivalent dans la gamme de Seat, à avoir été conçu intégralement par le néo-constructeur, fondé en 2018, présente un outfit stylé, une dégaine futuriste, agressive. Affichant une longueur de 4,45 mètres, le Formentor donne l’impression d’être plus ramassé, du fait de son capot plongeant et de ses muscles saillants. Il a un côté compacte surélevée loin d’être désagréable.
Difficile de rester de marbre devant ses signatures lumineuses, ses boucliers, ses jupes de caisse, ses passages de roues, ses épaulements de caisse… On sent que quasiment tous les détails ont fait l’objet d’une attention particulière. Un sentiment qui se prolonge, voire qui s’amplifie, à l’intérieur du véhicule, à plus forte raison sur l’édition Copper, qui jouit d’un niveau d’équipement babylonien (sièges baquets drapés de cuir réglables électriquement et à mémoire, toit panoramique, système d’infodivertissement Media System + accessible via l’écran tactile central de 12 pouces, caméra 360°, etc.). Indépendamment de la finition retenue, la qualité perçue est à donner en exemple.
C’est chic, moderne, à la page en matière de connectivité. Validé ! Côté mécanique, le Formentor a démarré sa carrière marocaine en ne proposant qu’une seule variante au catalogue. Au menu : un 4 cylindres 2.0 l TDI de 150 ch et 360 Nm, une boîte robotisée à double embrayage à 7 rapports et une transmission intégrale 4Drive. Un trio des plus talentueux, qui offre un agrément de conduite de haut vol, des performances assez enthousiasmantes (Vmax de 203 km/h et 0 à 100 km/h en 8,6 s) et un appétit plutôt maîtrisé, une consommation moyenne de 5,8 l/100 km.
Dacia Sandero Stepway Essentiel 1.0 TCe 102 CVT. Une chouette remise, tout simplement !
Deuxième meilleure vente automobile l’année dernière sur le marché marocain, derrière sa sœur tricorps, la Logan, avec 13.048 unités immatriculées, contre 12.663 en 2021 (+3,04 %), exercice qu’elle avait pourtant bouclé en tête des ventes, la Dacia Sandero ne consent que très occasionnellement des gestes commerciaux. C’est dû à son statut de gros vendeur, mais pas que. C’est surtout inscrit dans le génome de la marque, dont une partie du succès provient de ses marges serrées.
À partir du 1er juin, la version de base de la Dacia Sandero Stepway essence (finition Essentiel) s’affiche au prix remisé de 154.800 DH. Un effort supplémentaire est fait à l’endroit des enseignants ou conventionnés (151.600 DH pour le premier niveau de finition de la Stepway). Bien qu’un peu plus onéreuse que la Sandero Streetway, qui voit son prix minimum s’établir à 140.100 DH (137.200 DH pour le corps enseignant) dans le cadre de cette promo, la déclinaison Stepway affiche des volumes de ventes supérieurs. Il suffit d’un bref comparatif visuel pour comprendre les motivations des acheteurs. Ses protections de carrosserie, ses rails de toit, mais aussi son capot à double bosselage, procurent à la Stepway une dimension «fun», un petit côté voiture des copains, de surfeurs qui roulent malin…
La Sandero Stepway dispose de la même présentation intérieure que la variante «Street» (seuls de menus détails permettent de les différencier), ce qui ne doit pas être pris pour un reproche. La montée en gamme est vertigineuse par rapport aux deux premières générations et la citadine assure aussi côté techno, bâtie qu’elle est sur une version simplifiée de la plateforme CMF-B de sa cousine Renault Clio.
La dotation de série de la finition Essentiel n’est peut-être pas babylonienne, mais l’essentiel y est, le système d’infotainment Media Control offrant une connectivité convenable, tandis que l’espace à bord est généreux. Associé à une boîte de vitesses à variation continue, le petit 3 cylindres essence suralimenté 1.0 l TCe de 100 ch et 160 Nm est plus à l’aise en ville que sur la route. Le 4 cylindres 1.5 dCi turbodiesel, qui peut se prévaloir, pour sa part, d’un supplément de caractère, de tonus (102 ch et 230 Nm), et d’un appétit plus mesuré (4.2 l/100 km en moyenne pour le Sandero Stepway Diesel, contre 5.5 l/100 km pour la version essence). Notez enfin que la Logan a également droit à une petite offre promotionnelle.
Elle se négocie présentement à partir de 144.000 DH (141.100 DH pour les «statuts spéciaux»). Dacia propose également des offres spéciales destinées aux entreprises sur le Lodgy (jusqu’à 17% de remise), mais aussi des formules de financement attrayantes, un «taux zéro» combiné à un apport minimum des plus raisonnables (28.500 DH pour la Sandero Streetway, par exemple, soit 18% de la somme totale environ), ou encore un paiement différé, avec la possibilité de se faire livrer son véhicule tout de suite et de ne démarrer le remboursement des mensualités qu’après l’Aïd, les vacances et la rentrée scolaire.
Kia Sorento 1.6 TGDi 230 4WD Executive+. Un mouvement baissier qui inspire
Le navire amiral de Kia bénéficie, comme d’autres membres du line-up de la marque, d’offres promotionnelles intéressantes. Le version la plus huppée du Sorento, la variante hybride simple (HEV) dotée de la finition Executive+, a vu ses prix baisser de 5%, passer de 625.000 DH à 593.900 DH (- 31.100 DH), tandis que la version d’appel du Sorento Diesel (2.2 CRDi) s’affiche pour sa part à 432.500 DH, soit 32.500 DH de moins que le prix catalogue (- 7%).
La déclinaison HEV de ce SUV 7 places de 4,81 mètres de long est sans concurrence sous nos latitudes. Si vous êtes à la tête d’une famille nombreuse à la fibre écolo développée, c’est LE véhicule qu’il vous faut. Impressionnant de par son gabarit et son allure statutaire, le Sorento quatrième du nom donne à voir une calandre Tiger Nose dilatée, un capot renflé et des optiques full LED à la signature lumineuse sophistiquée. Le profil se signale par ses lignes fluides, qui masquent avec talent une silhouette massive, ou encore par le décrochement de l’ourlet chromé de la vitre de custode, très profilée. Enfin, la poupe du véhicule accueille des feux tridimensionnels en deux parties et un bouclier agrémenté de généreuses touches chromées.
L’habitacle du plus luxueux des Sorento gomme autant que faire se peut la frontière entre marques généralistes et premium. La présentation intérieure est raffinée, cossue, les matériaux utilisés (cuir, boiseries, chromes) sont de qualité et le Sorento ne fait pas non plus dans la demi-mesure en termes de contenu technologique. Instrumentation numérique de 12,3 pouces, écran tactile central de 10,25 pouces, système multimédia compatible Android Auto et Apple Carplay, système audio Bose à 12 haut-parleurs, ADAS en veux-tu en voilà… Il n’en demeure pas moins que les atouts maître de l’intérieur du Sorento sont son habitabilité hors du commun et son coffre XXL (volume de chargement de 850 litres en configuration 5 places).
Au niveau de la salle des machines, le Sorento hybride embarque un 4 cylindres essence 1.6 l suralimenté de 180 ch et un électromoteur de 44 kW (60 ch), raccordé à une petite batterie de 1,49 kWh. L’ensemble produit une puissance cumulée de 230 ch et un couple maxi combiné de 350 Nm. De quoi garantir des performances honorables (vitesse maxi de 193 km/h) et un appétit mesuré (conso mixte de 5,8 l/100 km) à ce grand gabarit qui affiche un poids de deux tonnes.
Land Rover Range Rover 3.0 TD6 300 AWD SE. Bien au-delà des 100.000 DH de réduction
Hors budget pour l’écrasante majorité des automobilistes de ce pays (et d’ailleurs), la très luxueuse cinquième génération du Range Rover, arrivée l’année dernière sur notre marché, casse les prix de sa version la plus «accessible» (3.0 TD6 300 AWD SE), qui s’affiche pour quelques jours encore à 1.329.100 DH. La réduction s’élève à 137.100 DH (- 9 %).
Les tarifs des autres versions (motorisations et finitions) présentes au catalogue ne bougent pas. A titre d’information, le Range Rover le plus «dingue» du catalogue de Smeia, importateur exclusif de Jaguar-Land Rover, la déclinaison 3.0 l Si6 PHEV AWD SV, dont la motorisation hybride rechargeable développe une puissance et un couple cumulés de 510 ch et de 700 Nm, exige la bagatelle de 2.837.200 DH ! Si la fiche technique du Range Diesel n’est pas aussi stratosphérique, les 300 ch et ses 650 Nm de son V6 3.0 l turbodiesel à hybridation légère feront très bien le boulot. Ils lui permettent d’accrocher une vitesse de pointe de 220 km/h, d’accélérer de 0 à 100 km/h en moins de 8 secondes et de consommer moins de 9 l/100 km en cycle mixte.
De toute façon, un véhicule de ce type n’a pas vocation à être mené comme une GT, quand bien même ses roues directrices sont garantes d’agilité dans les virages. De la même manière, grâce à sa transmission intégrale impériale et à son dispositif off-road Terrain Response 2, le Range Rover peut techniquement s’aventurer partout, prendre part à une spéciale de rallye-raid. Mais ce n’est pas spécialement sa «cup of tea». Le Range Rover Sport, dévoilé récemment sur notre marché, se prête plus volontiers à ces deux exercices, mais le véritable fonds de commerce de ces deux-là se situe ailleurs, dans les sphères de l’hyperluxe.
Le plus grand des Range Rover, c’est un poids de 2,5 tonnes environ et plus de 5 mètres de long, une limousine haute sur pattes au style extérieur majestueux, aux lignes affinées, lissées, par rapport à celle de la génération antérieure – les fins feux arrière verticaux sont notre «crush» -, et à l’habitacle plus «gorgeous» que jamais. Le style «néo-boudoir» est à tomber ! Un univers fastueux, où seuls les matériaux les plus nobles, les peaux les plus délicates et les essences de bois les plus précieuses, ont eu droit de cité. Et on atteint des sommets en matière de contenu technologique. Un arsenal en mode saison 2003-2004 («The Invincibles»)… La dalle d’instrumentation numérique de 13,7 pouces et l’écran tactile central de 13,1 pouces du Range Rover donnent le ton, tandis que la liste des ADAS qu’il embarque est épaisse comme le Bottin de Solihull et celui de Coventry réunis.
Opel Mokka 1.5 D 110 Edition. Une “Mokkasion” à ne pas rater !
Opel a lancé une «blitzkrieg» commerciale de grande ampleur en proposant des ristournes et des offres de financement spéciales sur plusieurs de ses modèles. Les remises accordées sont «kolossales» dans le cas, par exemple, de l’Opel Mokka 1.5 D 110 Edition. A ce niveau, ce n’est pas une fleur qui vous est accordée, mais une composition florale de compétition : la ristourne s’élève à 19 % ! Vous économiserez ainsi 56.000 DH en achetant le moins cher des Mokka, dont le prix, qui dépassait d’un rien la barre des 300.000 DH, chute à 245.000 DH le temps de cette promo 5 étoiles.
Que vous soyez «team décaféiné» ou plutôt café noisette, le Mokka ne vous laissera pas insensible. Surtout à ce prix-là ! Ses lignes audacieuses, qui ont inauguré les nouveaux codes stylistiques de la marque au Blitz, ne manquent pas de sel et de personnalité. Mention spéciale à sa face avant Vizor, à sa visière noire très apprêtée qui relie la calandre aux feux, élément inspiré de la proue de l’iconique Opel Manta A (1970-1975). On apprécie aussi les signatures lumineuses à LED avant et arrière, le capot très travaillé, doté d’une arête centrale du plus bel effet, les protections de carrosserie en plastique brut, les belles jantes aluminium de 16 pouces…
A bord, le cousin technique du DS 3 Crossback joue la carte de la «branchitude». La présentation intérieure est épurée, la qualité de fabrication ne prête pas le flanc à la critique et le contenu technologique. A sa sortie, le Mokka a étrenné le Pure Panel, cockpit high-tech composé de deux écrans juxtaposés, un combiné d’instrumentation numérique de 12 pouces et un écran tactile central de 10 pouces. La finition d’accès du plus petit des SUV urbains d’Opel (4,15 m de long, contre 4,21 m pour le Crossland) n’y a pas droit, qui hérite d’un écran central de 7 pouces offrant une connectivité convaincante, une compatibilité Apple CarPlay et Android Auto. Disposant d’une habitabilité dans la moyenne de sa catégorie, le Mokka a également droit à des sièges confortables (un des sacerdoces d’Opel), à un arsenal d’ADAS assez compétitif face à celui de ses rivaux.
Enfin, sous le capot, le 4 cylindres turbodiesel 1.5 D de l’Opel Mokka développe 110 ch et 250 Nm. Associé à une transmission manuelle à six rapports, il affiche une consommation très raisonnable (3,8 l/100 km en cycle mixte).
Peugeot 3008 1.5 BlueHDi 130 Allure BVA. Promotion et émotion
Le lion sort ses griffes afin que vous sortiez le chéquier ! Le deuxième modèle le plus vendu de Peugeot en 2022 sur le marché marocain – derrière la 208 – a connu un exercice difficile, avec 1.242 immatriculations, contre 1.551 en 2021 (- 19,92 %), du fait, entre autres, de problèmes d’approvisionnement. Des problèmes qui semblent derrière lui. A en juger par la ristourne qui est consentie sur son prix en ce moment, les stocks ont été renfloués. Le SUV compact au Lion bénéficie en effet d’une remise de 7%.
A titre d’exemple, le prix de la version de base, le 3008 Allure BVA, recule de 26.000 DH pour s’établir à 335.900 DH. Ce gain de compétitivité provisoire est bienvenu sur un segment de plus en plus encombré, où le 3008 fait figure de gros bras, de cador, mais aussi de modèle relativement onéreux. Disons qu’il ne brade pas ses nombreux points forts. Vous avez vu la dégaine qu’il s’offre ? Un candidat sérieux pour le premier prix de beauté de sa catégorie que ce 3008, élu Voiture de l’année en Europe en 2017 et auréolé du même titre au Maroc l’année suivante. Il n’est peut-être plus tout jeune, mais son restylage, fin 2020, a été rondement mené et lui permet, aujourd’hui encore, d’arborer un style extérieur up-to-date, audacieux, athlétique, grâce à.une face avant profondément repensée, à des feux full LED, à une signature lumineuse des feux de jour en forme de crocs, à un bouclier au look plus agressif et à une calandre dénuée d’encadrement.
A sa sortie, la deuxième génération du 3008 avait établi de nouveaux standards dans son segment en matière de sens de l’accueil. Son habitacle furieusement moderne et bourgeois, high-tech, avait fait fureur. C’est toujours un plaisir de retrouver la qualité de fabrication au-dessus de la moyenne, son i-Cockpit, ensemble formé par un petit volant, un combiné d’instrumentation tête haute, un grand écran central et par les «toggle switches» (touches façon piano), ou encore sa connectivité de champion, son ergonomie aux petits oignons, sa bonne habitabilité et son coffre de 520 l. Le 3008 embarque un chapelet d’aides à la conduite et abrite, sous son capot, un quatre cylindres 1.5 l BlueHDi de 130 ch et 300 Nm. Travaillant en bonne intelligence avec une boîte automatique à 8 rapports, il fait du 3008 une référence de son segment en matière de sobriété (consommation de 4,2 l/100 km en moyenne).
Seat Ateca 2.0 TDI 143 DSG Style. “Temporada de Rebajas”
Chez Seat, plusieurs modèles s’affichent à des tarifs promotionnels attractifs, qui donnent envie de s’exclamer olé ! Jugez plutôt : le prix d’appel du SUV compact Ateca est passé momentanément à 299.900 DH, ce qui représente 20.000 DH de moins que la somme réclamée habituellement (- 6 %). L’essentiel de la carrière du Seat Ateca est derrière lui, certes. Mais le premier SUV de la marque de Martorell, dévoilé en 2016, a su se donner les moyens, grâce à sa grille tarifaire bien étudiée, particulièrement compétitive, de faire bonne figure au sein du segment C, même face aux nombreux jeunots qui ont débarqué après lui. Grâce à cette promo agressive, il enfonce le clou. Le grand frère de l’Arona a d’autres atouts à proposer.
Il peut aussi compter sur son look soigné, remis au goût du jour en 2020, pour connaître une fin de carrière honorable. Sa silhouette élégante, ses lignes qui n’en font pas trop, «classiques», un peu à la manière du cousin Tiguan, et ses signatures lumineuses, sont encore dans le coup. Et si, à bord, la présentation intérieure n’est pas aussi moderne que celle du modèle le plus récent de la gamme, la León 4, ça ne sent pas le moins du monde la naphtaline. L’Ateca avait principalement apporté des changements à son intérieur à l’occasion de son restylage de mi-vie. Bien lui en a pris. La finition Style a droit à des équipements sur lesquels ne peuvent compter les entrées de gamme de certaines rivales.
Elle donne accès à un écran tactile central de 8,25 pouces (9,2 pouces pour la finition intermédiaire Style+ et le haut de gamme FR) et fait l’impasse sur le Seat Digital Cockpit, instrumentation numérique de 10,25 pouces réservée à la finition la plus bourgeoise. Cela dit, la connectivité de son système multimédia (intégration filaire d’Apple CarPlay et d’Android Auto), son chargeur par induction, sa clim auto bi-zone, sa finition de bonne facture, ou encore son habitabilité au-dessus de la moyenne de la catégorie et son coffre logeable (510 l), permettent à ce SUV de 4,38 mètres de long de tenir la distance.
On peut ajouter à cette liste d’atouts son 4-cylindres turbodiesel 2.0 l TDI de 143 ch et 320 Nm de couple, motorisation qui forme un beau couple avec la boîte à double embrayage à six rapports DSG, affichant une consommation mixte raisonnable (5,3 l/100 km) et se montrant généreuse dans l’effort (vitesse maxi de 202 km/h).
Volkswagen. Des remises sur tout le line-up
La course aux bonnes affaires est bel et bien lancée. En cette période pré-estivale, les importateurs-distributeurs, en tout cas ceux qui disposent d’un stock de véhicules à écouler, se sont lancés dans des campagnes de promotions. C’est notamment le cas de Volkswagen.
La firme allemande, représentée par la Centrale Automobile Chérifienne, propose – sur la gamme dont elle dispose dans le Royaume – des remises, le moins que l’on puisse en dire, intéressantes, pouvant dépasser les 50.000 DH. Une gamme que nous pouvons qualifier de resserrée autour de cinq modèles tout au plus.
En attendant l’introduction des modèles électriques de la marque dans les prochains mois – lesquels font déjà fureur dans les concessions européennes notamment -, CAC doit animer ses ventes autour du line-up dont elle dispose. À commencer par le Touareg 3.0l TDI 259 cv qui est proposé au prix de 544.900 DH au lieu de 595.000 DH. Il est équipé du toit panoramique, de la caméra de recul, de l’innovision cockpit, des sièges avant chauffants et du coffre électrique mains libres. Le Tiguan 2.0l TDI 150 cv n’est pas en reste.
Il est disponible pour 385.000 DH, soit 25.000 DH de rabais dans une version qui englobe la climatisation trizone, le toit panoramique, le digital cockpit, les projecteurs avant IQ light et l’écran 9,2 pouces associé à la navigation. Autre modèle, le T-Roc 2.0l TDI 143 cv – dont la promotion atteint les 47.000 DH – est commercialisé à 298.000 DH avec une bonne dotation de départ en équipements. Il embarque le digital cockpit, le toit panoramique, la caméra de recul, la navigation GPS Maroc et les projecteurs full led. Les amateurs de la Golf 8 n’ont pas été oubliés. La remise sur ce modèle 2.0l TDI 143 cv est de 26.000 DH pour un prix de vente de 356.000 DH.
À ce prix, elle dispose de la caméra de recul, du toit panoramique, du digital cockpit, des jantes en alliage 18 pouces et des projecteurs avant IQ Light. Et pour compléter les modèles de la gamme actuelle au Maroc, le Cady est disponible en 2.0l TDI 110 cv en boîte manuelle et 122 cv en boîte automatique. CAC offre une remise de 25.000 DH pour ce modèle qui est équipé du volant multifonction, du digital cockpit, des jantes en alliage léger 17 pouces, de deux portes latérales coulissantes et du système de navigation «discover media». Avec cette campagne de promotion, Volkswagen Maroc entend continuer sur sa lancée en maintenant le positionnement de ses modèles au haut du classement dans leurs segments respectifs.
«En dépit du fait que notre gamme est réduite à quelques modèles, nous demeurons extrêmement performants dans les segments dans lesquelles nous sommes présents», confie aux Inspirations ÉCO, Youssef Touhami, directeur de la marque.
Mehdi Labboudi / extrait du numéro spécial paru dans Les Inspirations ÉCO