Plusieurs personnes ont récemment publié et partagé des enregistrements audios, via l’application de messagerie rapide, prétendant que les haricots verts contiennent un virus dangereux et demandant aux citoyens de ne pas en acheter, ni en consommer.
Ceci, selon eux, car deux personnes seraient mortes à la ville de Khouribga, des suites d’un repas de haricots verts! D’autres personnes ont prétendu que ces fruits (ndlr, considérés comme étant des légumes, par la majorité des gens) contiennent aussi des insecticides toxiques, dangereux pour la santé humaine.
A ces propos alarmants, le président de l’Association marocaine de protection et d’orientation du consommateur (AMPOC) a déclaré à Le Site info que ces allégations fallacieuses sur le virus qui affecteraient les haricots verts sont dénuées de tout fondement, tout en déplorant que de telles rumeurs soient monnaie courante, colportées par des individus en quête de sensation ou de « célébrité » virtuelle éphémère.
Bouazza El Kharrati a aussi précisé que « tout ce qui est à base de plantes ne peut être la cause de la transmission d’un virus à l’être humain », en assénant que ceux qui répandent ces rumeurs « n’y connaissent rien, ni en virus, ni en légumes et fruits ».
Et de poursuivre: « Si l’on supposait qu’un champ aurait été traité avec un produit chimique, mais que l’on n’aurait pas respecté le pourcentage de quantité permis, et que ledit champ contiendrait 500 kg de haricots verts, dont chaque famille en aurait acheté un seul, les décès seraient nombreux. Ce qui signifie que tout ce l’on a colporté comme rumeurs alarmantes n’a nulle relation avec la réalité ».
De même que le président de l’AMPOC a tenu à fortement assurer qu’il est grand temps que la justice intervienne contre ces colporteurs criminels de fake news, concernant le virus des haricots verts notamment, car ces oiseaux de mauvais augure contribuent à la création de frayeur et de panique au Maroc, comme ils nuisent énormément à la bonne qualité du produit national.
Larbi Alaoui