Depuis sa fondation, en 2016, par la jeune néerlandaise Cantal Bakker, l’ONG « Pikala Bikes » poursuit son intéressant projet au profit, aussi bien de la jeunesse de la ville ocre que des visiteurs nationaux et des touristes étrangers.
Ainsi, un membre de l’ONG précitée, gérant du projet de « Pikala Bikes », a déclaré à Le Site info que Cantal Bakker a pour ambition de changer les mentalités de nombreux habitants de la ville, comme première étape. Et ce, en commençant à conseiller à ces derniers l’utilisation de bicyclettes, au lieu des motos des centaines de Marrakchi(e)s, moyen de transport et de déplacements qu’ils adoptent au quotidien.
Adib Amhaouch a aussi ajouté que les bicyclettes, utiles pour les déplacements, ont le principal avantage d’être « amies de l’environnement », en sue de l’économie qu’elles génèrent, n’exigeant point des efforts physiques notables. Les membres de l’ONG organisent également des périodes de formation dont l’objectif est d’expliquer les raisons d’être du projet « Pikala Bikes » et, en même temps, de permettre aux touristes de découvrir Marrakech autrement, a précisé notre interlocuteur.
De même que contrairement aux autres moyens de transport et de déplacement, à la disposition des visiteurs locaux et des touristes, Adib Amhaouch nous a expliqué qu’il considère que les bicyclettes permettent aisément à leurs utilisateurs l’occasion propice et agréable de la découverte de sites, monuments, palais et autres atouts dont dispose la ville ocre.
En sus, a-t-il ajouté, de celles de rues et ruelles étroites, inaccessibles aux autres moyens de transport, tels que les petits taxis et les calèches légendaires marrakchis.
Larbi Alaoui