Maroc

L’ANME réagit à la désinformation de RSF sur la liberté de la Presse au Maroc

L’Association nationale des médias et des éditeurs (ANME) a lu quelques paragraphes de ce que « Reporters Sans Frontières » (RSF) qualifie de « Rapport sur la liberté de la presse dans la région d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient (ANMO) », à l’occasion de la Journée nationale de la liberté de la presse, célébrée le 3 mai de chaque année.

En effet, l’Association constate qu’il s’agit d’un rapport similaire à ceux publiés les années précédentes ; car cette organisation s’appuie toujours sur la désinformation, la calomnie, dans le but d’induire en erreur l’opinion publique mondiale, en se basant sur des données tendancieuses, et en choisissant certains experts pour apporter les mêmes jugements de valeur.

L’organisation « Reporters Sans Frontières » s’attaque chaque année à certains pays, et/ou entités, pour les intimider, en utilisant des termes fallacieux, comme la liberté d’expression, l’arrestation arbitraire, en vue de faciliter sa mainmise sur ces pays, et les orienter politiquement et économiquement, afin de servir certains agendas.

L’association nationale des médias et des éditeurs est consciente, depuis des années, que ce genre de rapports vise essentiellement à retarder les voies de développement, et d’indépendance souveraine des pays de la région d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient, comme notre pays, le Maroc.

L’ANME désapprouve le traitement des affaires trompeuses relevées par ledit rapport annuel sur le recul du Maroc au niveau de la liberté d’expression, au 144e rang mondial, et sur ce que RSF a appelé par des procès inéquitables de journalistes, en utilisant la distorsion d’aveux à leur encontre.

L’association rappelle que :

  • Le statut de « Reporters Sans Frontières » ne lui permet pas de « noter » la situation de la presse et la liberté de la presse au Maroc, en raison de son implication au service de certains agendas étrangers.
  • L’absence d’objectivité et de crédibilité met cette organisation en position d’absence d’intégrité intellectuelle, d’autant qu’elle s’appuie toujours sur les mêmes experts et juristes, comme sources d’information.
  • « Reporters Sans Frontières » s’implique de façon intolérable dans les affaires intérieures de l’État, et l’indépendance de ses institutions, par la remise en cause continue des organes judiciaires, comprenant des juges, des avocats, et des observateurs de la société civile et les droits de l’homme.
  • Reporters Sans Frontières » se concentre délibérément sur « le verre à moitié vide », et occulte les réalisations réelles qui reflètent le développement que le Maroc a connu ces dernières années ; constitutionnellement et politiquement, ou au niveau du soutien apporté aux conditions professionnelles et sociales des journalistes, comme à titre d’exemple, la subvention sociale.
  • Enfin, l’Association suggère à cette organisation de changer le nom de « Reporters Sans Frontières » par « Manipulateurs sans frontières », pour que ce nom soit en harmonie avec ses agissements, son style, et son complexe de haine.


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