Justine Simons OBE: « La nécessité de vulgariser la culture et les arts est primordiale » (Morocco 21)
C’est dans le cadre des rencontres du cycle de conférences et Forum « Morocco 21 », sur le thème « Valoriser les industries culturelles et créatives, une économie d’avenir », qu’entre la contribution de l’adjointe au maire de Londres, chargée de la culture et des industries créatives, Justine Simons OBE.
Cette rencontre, la quatrième du nom du cycle « Morocco 21 », inaugurée par le président de la Fondation nationale des Musées du Royaume du Maroc, Mehdi Qotbi, s’est déroulée vendredi 27 janvier, dans la salle de conférences du Musée Mohammed VI d’art moderne et contemporain, à Rabat.
L’intervention de Justine Simons OBE a été précédée par les brèves allocutions successives de Widiane Lyamani, directeur adjoint de News Com Africa Holding, Mehdi Qotbi, président de la FNM, et Abdellatif Miraoui, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation..
Tous les trois ont mis l’accent , chacun selon son domaine et ses prérogatives, sur l’importance de la chose culturelle pour le Royaume, sachant que, sur les Hautes instructions du roi, Mohammed VI, est mise en exergue la grande importance accordée à la culture et aux industries créatives et ce, dans le cadre du Nouveau mode de développement marocain.
Quant à l’intervention de l’invitée de cette quatrième rencontre du cycle de conférences et Forum de « Morocco 21 » , elle a été essentiellement axée sur l’enrichissante expérience du Royaume-Uni en matière d’industries culturelles et créatives. Surtout si l’on sait que le pays est pionnier en ce domaine innovant de stratégies, en vue de valoriser la culture, mais aussi de la vulgariser au profit maximum de la population, londonienne en particulier, et « british », en général.
Valorisation et vulgarisation ne sauraient s’avérer sans l’apport de toutes les parties prenantes, responsables, politiques, décideurs et créateurs, institutions et départements, a souligné l’adjointe au maire de Londres, chargée de la culture et des industries créatives.
Ceci, a expliqué Justine Simons OBE, car l’on ne peut parvenir à « l’autonomisation de l’imagination », bien que le développement de la technologie soit évident.
« Malgré le fait que le monde connaisse des changements importants et très rapides, nous nous devons de contribuer à apporter notre pierre à l’édifice et explorer ce que.la culture est susceptible de nous apporter », a-t-elle précisé.
Tout en poursuivant que, c’est dans ce sens, que les industries culturelles et créatives se révèlent être un atout majeur et incontournable pour l’avenir et que leur valorisation et vulgarisation sont un objectif primordial à atteindre.
Larbi Alaoui