Un écrivain accuse le Salon du livre de Casa d’antisémitisme
C’est un écrivain irakien de confession juive, inconnu au bataillon, qui s’appelle Shimon Samuel. Il entretient, depuis quelques années, une obsession par rapport au Salon international du livre de Casablanca.
Résidant en France depuis quelques années et à court de notoriété et de reconnaissance de la part du milieu des intellectuels parisiens, cet Irakien cherche le moyen de faire parler de lui.
Il vient d’accuser le ministère de la culture d’avoir autorisé l’exposition d’ouvrages prônant l’antisémitisme. Et ce n’est pas la première fois, puisqu’en 2015, il avait fait les mêmes accusations.
Cette affabulation a été balayée d’un revers de la main par le ministère de la culture, qui indique qu’il n’a jamais été dans les traditions du salon du livre de Casablanca de permettre aux exposants d’introduire des ouvrages faisant l’apologie de la discrimination religieuse ou raciale ni ceux qui s’attaqueraient aux croyances religieuses, que ce soit contre l’Islam, le Christianisme ou le judaïsme.
« D’où est-ce qu’il tient cela? Il aurait du prendre la peine de venir visiter le salon et de vérifier lui même s’il y a des ouvrages de ce genre », s’indigne un responsable du ministère de la culture dans une déclaration au Site info.
A noter que la direction du livre du ministère de la culture met chaque année en place une commission de contrôle et de vérification pour s’assurer que les ouvrages répondent aux valeurs de tolérance et de diversité culturelle, que le Maroc est fier de défendre.
Mehdi Demni