Véhicules d’occasion: attention au financement (VIDEO)
À l’occasion d’une table ronde de la 9e édition du «Cercle des Éco», concept du groupe «Horizon Press», quatre experts en la matière ont répondu à nos questions.
L’un des principaux défis que se doivent de relever les nouveaux acteurs du VO concerne le financement, le nerf de la guerre. Les banques et les sociétés de financement n’affichent pas encore le même appétence pour ce marché. En cause, la prédominance de l’informel, selon Khalid Dbich, directeur général délégué de Sofac, qui développe : «c’est le contexte qui a fait que ce gâteau de vente de véhicules n’a pas énormément progressé. Depuis dix ans, on est passé de 120.000 transactions à près de 180.000. Avoir un marché de financement potentiel de plus de 600.000 véhicules, c’est une aubaine pour nous.
Maintenant, notre métier est d’évaluer le risque. Tant qu’il reste dans l’informel, le circuit d’acquisition des véhicules, notamment entre particuliers, fait qu’on a des zones d’ombre sur lesquelles on aura du mal à évaluer le risque potentiel. On sait le faire, mais cela va renchérir l’offre de financement, qui est, de toute façon, capée par la Banque centrale.
On a une limite par rapport au taux de financement et le risque actuel ferait que ce serait difficile d’avoir une offre vendable». Les choses sont appelées à évoluer, cependant. Dbich qualifie d’aubaine, en effet, l’engouement affiché par les distributeurs automobiles par rapport à l’occasion. «Ce sont des partenaires avec lesquels on travaille aujourd’hui sur le neuf.