Abdellatif Ouahbi s’explique après ses propos polémiques
Le ministre de la justice et patron du parti du Tracteur a jugé que sa déclaration, concernant les résultats des examens écrits du concours d’accès la profession d’avocat, a été détournée de son vrai sens.
De même que Abdellatif Ouahbi a affirmé que la question qui lui a été posée sur la réussite de son fils audit concours a été « provocante », selon lui, tout en présentant ses excuses si sa riposte a été considérée offensante et outrageante.
Le responsable gouvernemental a également défendu les résultats du concours des avocats, dont le taux de réussite a concerne 2000 candidats. Démentant vivement, par la même occasion, toutes les accusations de « népotisme, clientélisme et favoritisme » dans le déroulement des épreuves des examens écrits, colportées par la similitude de noms de familles connues et influentes de certains candidats.
Afin d’étayer son argumentaire, Ouahbi a souligné que seulement quatre candidats sur vingt-cinq, portant le même nom de famille, ont réussi au concours des avocats.
De surcroît, lors de son passage sur la chaîne nationale Al Aoula, le mardi soir du 3 janvier, le ministre a précisé avoir donné ses instructions en vue de recevoir toute personne désirant prendre connaissance d’une copie d’épreuve ou contestant les résultats des examens écrits du concours d’accès à la profession d’avocat.
Réitérant son entière confiance en la transparence de la commission chargée de la correction des épreuves et en l’impartialité des résultats annoncés, il a aussi réaffirmé que ladite correction a été intègre et objective et que tout(e) candidat(e) ayant obtenu la moyenne a réussi.
Rappelons que les propos d’Ouahbi, à propos des résultats du concours des avocats ont suscité, -et suscitent encore-, de vives réactions et d’acerbes critiques -, sur les réseaux sociaux. Ceci, quand il a cru « bon » répondre à une question sur son fils que celui-ci, ayant réussi les épreuves écrites, « est détenteur de deux licences et qu’il a poursuivi ses études au sein d’une Université de Montréal, au Canada ».
Larbi Alaoui