France: 400 M€ pour soutenir le secteur hospitalier
Le ministre de la santé, François Braun, a annoncé, mercredi, le déblocage d’une enveloppe de 400 millions d’euros pour faire face aux problèmes du secteur hospitalier, notamment des services pédiatriques.
Plusieurs grèves avaient été annoncées dernièrement dans les hôpitaux de France, notamment dans les services de pédiatrie, pour alerter sur les besoins du secteur. Pour répondre à cette « situation préoccupante » liée notamment à une épidémie de bronchiolite inquiétante, le ministre a annoncé, lors d’une conférence de presse, un ensemble de mesures représentent un montant de l’ordre de 400 millions d’euros.
Ces mesures comprennent notamment le doublement de la rémunération des heures de nuit pour l’ensemble des personnels de l’hôpital jusqu’au 31 mars afin de reconnaître l’engagement des professionnels et la pénibilité du travail de nuit.
L’ensemble des soignants qui travaillent dans des services de soins critiques pourront aussi bénéficier de la prime de soins critiques mise en place pendant la pandémie du Covid-19. Certains professionnels de santé en étaient exclus, comme les puéricultrices. L’octroi de cette prime à ces professionnelles des services pédiatriques était l’une des revendications portées par les responsables des services de réanimation pédiatriques.
Le ministre a en outre acté la prolongation des mesures mises en place cet été dans le cadre de la « mission flash », telles que les aides à la médecine de ville et la régulation médicale.
Et de préciser que ce montant engloberait les 150 millions d’euros promis en octobre par l’Exécutif pour soutenir « les services en tension » de l’hôpital. Les fonds d’intervention régionaux des Agences régionales de santé (ARS) seront également mobilisés pour cibler les besoins spécifiques dans certains territoires.
Le 22 octobre, plus de 7000 soignants en pédiatrie avaient adressé une lettre ouverte au président, Emmanuel Macron, pour l’alerter de la saturation des services hospitaliers liée à l’épidémie de bronchiolite mais aussi au manque de moyens et de personnel.
MA