Les derniers rebondissements dans l’affaire de la petite Hiba
Mercredi 15 février, la ville de Meknès a connu une grande manifestation devant l’école Al Azhar, théâtre du bras de fer entre la famille de l’écolière défunte et le personnel enseignant et administratif de l’établissement.
Organisée par la branche locale de l’association nationale des enseignant(s) du primaire, ce ne sont pas moins de 150 directeurs, directrices et enseignants, qui ont manifesté devant l’école avec le soutien des syndicats et des activistes des droits humains. Ils sont venus condamner l’attaque que la famille de Hiba a lancée sur l’école et son staff et qui a provoqué des dégâts matériels et humains.
En effet, mardi dernier, la famille constituée du père, de la mère et de tous ceux qui étaient proches de Hiba se sont attaqués au directeur très violemment. Il a même été hospitalisé d’urgence dans une clinique privée de la ville. L’attaque a provoqué la confusion au sein de l’école. Des enseignantes se sont évanouies et les élèves ont paniqué. Une grande partie des cours a été retardée.
La douleur de la famille s’est transformée en haine et en rage. Compréhensible certes, mais la justice suit son cours et les actes justiciers ne sont pas acceptables. La manifestation a condamné ces dérives et a exprimé sa sympathie et son soutien à l’institutrice incriminée par la famille, et au directeur Mohamed Chelhani, encore hospitalisé.
Le seul moyen de faire arrêter les suspicions et les surenchères est de pratiquer au plus vite l’autopsie qui a été ordonnée par le procureur du Roi depuis déjà plusieurs jours, et dont les résultats tardent à être donnés.
Laissons donc la justice suivre son cours.
F.E.
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