Maroc

Quand un Marocain chiite accuse gravement l’ambassade du Maroc au Liban

L’information publiée par le site hespress paraît à la fois étrange et inédite. Des Marocains chiites ont lancé un appel au Roi Mohammed VI pour qu’il intervienne auprès de l’ambassade du royaume au Liban, qui aurait refusé de renouveler à l’un des leurs, le passeport et la carte d’identité nationale, dont la durée de validité aurait expiré.

Cet appel, accuse les diplomates marocains d’avoir sciemment procédé à la violation des droits du responsable en communication de leur centre d’études islamiques, Anas El Hamidi, sous prétexte qu’il était chiite.

Celui-ci se serait présenté aux services consulaires, qui auraient refusé de lui renouveler ses pièces d’identité, et l’auraient même « invité » à renoncer à ses orientations religieuses pour rentrer au Maroc.

Il se trouve que El Hamidi, surnommé Ans Tetouani, n’a pas l‘intention de rentrer au pays et compte poursuivre son pèlerinage qui l’a conduit dans les bastions du chiisme en Irak, à Kerbala et Najaf, pour aller en Iran, visiter les hauts lieux du chiisme, comme la ville de Qom.

Les accusations portées contre l’ambassade du Maroc sont d’une gravité telle, que c’est la première fois que l’on entend refuser à un citoyen marocain ses droits pour des motifs religieux. Ceci, d’autant plus qu’à l’opposé des pays du Moyen-orient, le passeport marocain ne mentionne aucune référence à l’ethnie ou à la religion. Alors comment les diplomates marocains ont-ils su qu’il était chiite ? Par son accoutrement ? Par sa démarche ? Difficile de croire à cette histoire.

C’est pourquoi, nous avons contacté les services consulaires de l’ambassade du Maroc à Beyrouth. Un responsable du service consulaire a bien voulu répondre à ces interrogations. En effet, dit-il ce citoyen marocain s’est présenté au consulat à trois reprises et à chaque fois, il lui manquait des pièces pour constituer son dossier, afin d’obtenir la carte consulaire. Et comme tout citoyen marocain, l’attitude des diplomates se limite aux procédures dans le cadre du respect de la loi, ajoute-il.

Or, « comme vous, nous avons été étonnés de la teneur de l’article et des accusations gratuites qui ont été portées contre nous par Anas El Hamidi. Il prétend que nous lui avons refusé son droit inaliénable au renouvellement des ses pièces d’identité, alors même qu’il n’a jamais déposé une demande dans ce sens, pour la simple raison que son passeport est valide jusqu’au 4 mai 2017 et sa CIN est valable jusqu’au mois d’avril 2002 (dont nous gardons copie). Par conséquent, je peux vous affirmer, que toute cette histoire est inventée de toutes pièces pour des raisons qui nous échappent », conclut-il.

Taoufik Jdidi


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