Comment Alger tente de nuire au Maroc
L’Algérie tente de porter atteinte au Maroc en exerçant une pression sur l’Espagne, dans une bataille perdue d’avance, a affirmé l’écrivain et journaliste libanais khairallah khairallah.
Dans un article paru dimanche dans le journal londonien « Al-Arab », sous le titre « Le régime algérien et l’opportunité offerte par l’Espagne », l’écrivain souligne que l’Algérie doit consacrer les revenus du pétrole et du gaz à la diversification de son économie au lieu de rester l’otage du conflit artificiel autour du Sahara marocain.
Le régime algérien a le droit d’utiliser le gaz et le pétrole pour protéger les intérêts de l’Algérie, mais il n’a, en aucun cas, le droit de les utiliser pour nuire au Maroc, en faisant pression sur l’Espagne, dans une bataille déjà perdue, relève Khairallah Khairallah.
Le journaliste libanais explique que la décision des dirigeants algériens de geler les opérations import/export avec l’Espagne et de suspendre le traité d’amitié avec Madrid suite au changement de la position espagnole vis-à-vis de la question du Sahara marocain s’inscrit dans le cadre de la pression qu’exerce le régime algérien sur l’Espagne, qui a reconnu le Plan marocain d’autonomie comme étant l’unique solution réaliste et crédible pour résoudre le conflit artificiel autour du Sahara marocain.
Faisant observer que le conflit artificiel autour du Sahara marocain est monté de toutes pièces, l’écrivain note que le Plan marocain pour une solution définitive est basé sur l’autonomie dans un cadre de la décentralisation élargie.
Les exportations du gaz algérien vers l’Espagne n’ont pour le moment pas été affectées, a-t-il fait constater, notant que le régime d’Alger imagine, visiblement, qu’il est désormais capable de faire pression sur Madrid en restant inconscient que sa réaction se retournera, tôt ou tard, contre lui.
Ce régime découvrira qu’il ne s’agit pas de la question de « l’Espagne qui occupait le Sahara jusqu’à 1975, et qui a enfin réalisé que le Sahara est marocain et est une partie intégrante du territoire marocain », ajoute Khairallah, expliquant que Madrid a déçu le régime algérien en révélant les faux calculs d’Alger.
Les déclarations du ministre espagnol des Affaires étrangères au sujet de la crise actuelle avec l’Algérie démontrent que son pays fera face aux pressions algériennes et ne s’y soumettra pas, poursuit le journaliste libanais, notant qu’il s’agit d’une attitude normale face à un régime anormal, qui ne réalise encore pas que le monde a changé.
L’Algérie ne parviendra pas à changer la situation malgré l’oppression et l’instrumentalisation exercées contre les Sahraouis séquestrés dans les camps de Tindouf, relève l’éditorialiste qui ajoute que le régime algérien empêche les Sahraouis séquestrés de jouir de leurs droits légitimes en tant que citoyens marocains.
Le régime algérien n’arrive pas à faire un saut qualitatif dans n’importe quel domaine, a encore soutenu Khairallah Khairallah, estimant qu’il lui est difficile de se réhabiliter.
Ce régime est en passe de rater l’opportunité qu’offre la hausse des prix du pétrole et du gaz, en restant enfermé dans le même cycle vicieux, puisque le Maroc est devenu son obsession quotidienne.
« Le jeu d’Alger est dévoilé. Son but est de détourner l’attention des Algériens sur la situation périlleuse dans un pays qui a toujours l’occasion de se libérer de l’obsession du Maroc et prouver au citoyen algérien qu’il veille sur son sort et sa prospérité », conclut le journaliste libanais.