Première intervention de Nabila Mounib après son retour au Parlement
Nabila Mounib, députée et patronne du Parti socialiste unifié (PSU), a étrenné son entrée à la Chambre des représentants en interpellant Nizar Baraka, ministre de l’Equipement et de l’Eau, sur les dysfonctionnements notés par la Cour des comptes concernant la gestion des ressources hydriques, particulièrement à propos de leur pénurie et de la faiblesse et leur qualité.
La secrétaire générale du PSU, qui a répondu présent à la séance de la session printanière des questions orales, ce lundi, après avoir été enfin eu accès au Parlement en présentant une attestation de test PCR, au lieu de celle du pass vaccinal, s’est aussi interrogée sur les mesures prises pour pallier l’exode environnementale, les marches de la soif et tout ce qui est susceptible de menacer la cohésion sociale.
« Existe-il une politique harmonieuse et entière entre la gestion des ressources hydriques au Maroc et l’agriculture et l’énergie, nécessitant le changement de modèle et limitant la production immodérée, adoptée spécialement en ce qui concerne l’eau de l’énergie? », s’est demandée Nabila Mounib.
Ce à quoi Nizar Baraka a concédé, dans sa réponse, que la situation actuelle concernant l’eau est inquiétante et que cela est dû à la rareté des précipitations par les temps qui courent, en sus de l’amenuisement des ressources hydriques. Mais aussi de la vaporisation des eaux, du fait de la chaleur qui a enregistré, l’année précédente,une augmentation de 9,9 degrés en moyenne annuelle, a précisé le ministre de l’Equipement et de l’Eau.
L.A.