Maroc

Casablanca: une organisation des droits de l’Homme réagit à l’affaire des non-jeûneurs

L’organisation marocaine des droits de l’Homme et de lutte contre la corruption a salué la descente policière, mercredi, dans un café pour non-jeûneurs à Casablanca.

Dans un communiqué, l’instance a déclaré que l’activité dudit établissement constitue une violation de l’article 222 du Code pénal, qui sanctionne la rupture du jeûne en public pendant le mois de Ramadan.

L’organisation a dénoncé, en parallèle, le comportement des non-jeûneurs, jugé « inacceptable et portant atteinte aux spécificités de la nation marocaine en ce mois de Ramadan ».

Notons que cette affaire a relancé le débat au sujet de l’article 222, qui punit d’un à six mois de prison et d’une amende de 200 à 500 dirhams quiconque « notoirement connu pour son appartenance à la religion musulmane, rompt ostensiblement le jeûne dans un lieu public pendant le temps du ramadan, sans motif admis par cette religion ».

La société est divisé entre ceux qui défendent cette loi, et ceux la considérant comme une atteinte aux libertés individuelles.

M.F.


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