Maroc

Pour Pr Ibrahimi, c’est le début de la fin de la crise de la Covid-19

Le Professeur Azzedine Ibrahimi, directeur du laboratoire de biotechnologie à l’Université de médecine et de pharmacie à Rabat et membre du Comitétechnique et scientifique de lutte contre la pandémie, a tenu à rassurer les Marocains au sujet de la fin de la crise sanitaire. Pour l’expert, et contrairement à l’idée véhiculée, l’année 2022 est une année d’espoir.

Dans une publication sur son compte Facebook, Pr Ibrahimi a évoqué « vingt raisons pour être optimiste » car c’est le début de la fin de la crise de la Covid-19. « Même si nous vivons actuellement la vague d’Omicron, il y a aujourd’hui de nombreuses raisons d’être optimiste (….) Je partage l’avis du directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), nous approchons de la fin de la crise », a-t-il écrit.

Voici pour Pr  Ibrahimi les vingt raisons qui, selon lui, indiquent la fin de la crise :

  1. Certes, au cours ce mois, il y aura un grand nombre de nouveaux cas d’Omicron. Mais Omicron n’est pas Delta. C’est Delta qui cause un plus grand nombre de décès dans le monde, bien plus qu’Omicron.
  2. Malgré sa grande vitesse de propagation, Omicron a entraîné une légère augmentation des cas de guérisons. Le tsunami d’Omicron entraîne un grand nombre de contaminations et non des cas graves.C’est le variant Delta qui continue d’envoyer les patients en réanimation.
  3. Toutes les données confirment qu’Omicron entraîne une maladie moins grave par rapport à d’autres souches.Certains se sont même demandés si nous sommes vraiment confrontés à une forme de Covid-19.
  4. Il semble qu’Omicron n’affecte pas les poumons autant que les autres variants. Il se limite au nez, à la gorge et à la trachée, ce n’est que dans de rares cas où il a été impliqué dans une infection profonde du poumon.
  5. Le variant Omicron a une durée d’hospitalisation, courte par rapport à Alpha et Delta.
  6. Omicron semble se propager tôt après l’infection, ce qui raccourcit la période de quarantaine, qui peut être de moins de cinq jours en l’absence de symptômes.
  7. Omicron offre une protection contre Delta, qui est plus létal.
  8. Des anticorps qui neutralisent l’Omicron ont été identifiés et peuvent désormais être exploités pour fabriquer plus de médicaments, qui viendront s’ajouter à de nombreux autres médicaments en cours d’autorisation.
  9. Le monde dispose actuellement d’un véritable arsenal médical pour faire face au virus. Je pense que les protocoles de traitement marocains doivent être mis à jour, surtout si le Maroc est capable d’acquérir de nouveaux traitements ou antiviraux. Il est nécessaire actuellement que ces médicaments prennent leur place naturelle dans le protocole marocain.
  10. Le monde dispose d’un bon stock de vaccins et un grand nombre de vaccins de deuxième génération a atteint des niveaux de développement avancés, y compris ceux développés spécifiquement contre Omicron.
  11. La dose de rappel pour tous les vaccins est toujours efficace.Une comparaison rapide entre la situation en Grande-Bretagne et en Amérique permet d’identifier l’importance du taux de couverture vaccinale pour faire face à Omicron.
  12. En Grande-Bretagne, malgré le nombre record de cas d’Omicron, il n’y a pas de pression terrible sur le système de santé, comme c’était le cas avec Alpha et Delta.
  13. En Grande Bretagne, les autorités ont fait face à Omicron sans trop renforcer les mesures. Ce qui laisse présager la possibilité d’une coexistence avec le mutant Omicron.
  14. Omicron cause une vague courte, de cinq à six semaines, comme en témoignent les données britanniques et sud-africaines, ceci aide à la contrer.
  15. Le retour rapide de l’Afrique du Sud à une vie normale est un grand espoir pour le Maroc en raison de leurs caractéristiques épidémiologiques proches : l’âge moyen de la population et le taux réticence à la troisième dose.
  16. La propagation rapide d’Omicron consolide l’idée de coexistence institutionnelle et sociétale. L’augmentation du nombre d’infections par Omicron oblige les citoyens à s’habituer à vivre avec.
  17. La stratégie de coexistence a réussi dans la plupart des pays. Elle réduit l’impact de la pandémie sur les aspects sociaux et économiques. La stratégie chinoise 0-Covid a ses limites et ses coûts, un pays ne peut se  permettre de mettre en quarantaine 13 millions de personnes pour plusieurs semaines.
  18. Nous savons qu’Omicron a accumulé un grand nombre de mutations et a modifié de nombreuses caractéristiques de la covid-19. Une autre mutation pourrait-elle virer vers une forme plus grave? Beaucoup de scientifiques en doutent.
  19. L’accumulation de connaissances et d’expériences face à la covid-19 nous permet de mieux la cerner. Plus le virus est inconnu,plus il est dangereux, ce qui n’est pas le cas actuellement.
  20. Beaucoup de données indiquent que la covid-19 peut devenir, comme de nombreux virus respiratoires, un virus saisonnier. Et je pense qu’il est probable que nous verrons cette vague se terminer d’ici la fin janvier et que le printemps et l’été seront bien meilleurs qu’il n’y paraît.

M.F.


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