Akhannouch: « Le temps de la fuite devant ses responsabilités est révolu » (VIDEO)
Les trois partis formant la majorité gouvernementale, à savoir le Rassemblement National des Indépendants (RNI), le Parti Authenticité et Modernité (PAM) et le Parti de l’Istiqlal (PI), ont signé, ce lundi à Rabat, la « Charte de la majorité », qui se veut un cadre institutionnel et de référence définissant les modes de fonctionnement et de coopération entre les différentes institutions gouvernementales, parlementaires et partisanes.
Dans une allocution à cette occasion, le chef du gouvernement et président du RNI, Aziz Akhannouch, a souligné que cette Charte représente un contrat politique et moral liant les composantes de cette coalition pour atteindre les objectifs tracés par le programme gouvernemental et ceux électoraux des partis de la majorité.
Akhannouch a affirmé que ce moment politique « décisif » est porteur de plusieurs messages, notamment l’amorce d’une nouvelle expérience politique adossée à une culture différente en termes de gestion, avec des priorités claires, un agenda bien défini et une vision nouvelle fondée sur la coopération constructive et le respect mutuel entre les composantes de la coalition et qui rompt avec certaines pratiques du passé qui empêchaient d’ériger les institutions de la coalition en des instances d’élaboration des solutions.
Après avoir rappelé que la coalition gouvernementale a pour objectif de répondre aux attentes des citoyens à la vie digne et de relever les défis sanitaires, économiques et sociaux induits par la propagation de la Covid-19, le Chef du gouvernement a expliqué que la synergie des capacités et la complémentarité des rôles et des missions entre les composantes de la coalition leur permettront de tirer vers le haut leurs performances.
Il a aussi insisté que la signature de la Charte de la majorité n’est pas une fin en soi, mais représente un moyen pour donner une nouvelle impulsion à l’action gouvernementale et parlementaire, à même d’optimiser l’efficacité et le rendement, ajoutant que cet objectif dépend d’un véritable partenariat en faveur d’un projet politique et de développement commun où les composantes de la majorité gouvernementale assument, avec équité et solidarité, aussi bien ses coûts éventuels que ses acquis attendus.
Et de conclure que cette Charte cristallise une vision commune et unifiée pour assurer l’efficacité de l’action, tant au niveau du gouvernement et du parlement qu’à l’échelle territoriale, à même d’offrir toutes les garanties institutionnelles pour consolider la solidarité et la concertation entre les composantes de la majorité.
M.S.