Maroc

Maroc-UE: une juriste américaine réagit à la décision du tribunal européen

La décision en 1ère instance du Tribunal de l’Union européenne (UE) concernant les accords agricole et de pêche avec le Maroc «soulève des questions sur l’indépendance et l’objectivité de la Cour, qui prend des mesures extrêmes, sur la base d’arguments d’une organisation armée et de ses relais, pour s’ingérer dans les accords commerciaux entre États», a affirmé la juriste américaine, Irina Tsukerman.

Au cours des dernières années en particulier, la Cour a subi des pressions de la part de diverses ONG droits-de-l’hommistes liées au polisario et basées en Europe, qui avancent qu’en se livrant à des échanges commerciaux avec le Maroc impliquant le Sahara, l’UE enfreint les droits de la population sahraouie, comme le polisario le prétend, a souligné l’avocate des droits de l’homme basée à New York.

« En réalité, l’action de la Cour représente une ingérence inacceptable et inappropriée du pouvoir judiciaire dans la politique étrangère entre entités souveraines et ignore la réalité sur le terrain», a-t-elle ajouté, estimant que «la Cour n’a pas de compétence pour trancher de telles questions ».

Selon Mme Tsukerman, une spécialiste de la région MENA, le Tribunal de l’UE « a cédé aux groupes de pression mensongères sans prendre le temps d’enquêter sur ces allégations inappropriées, à l’heure même où un nombre croissant de pays ouvrent des représentations diplomatiques au Sahara marocain». La Cour se révèle être ainsi un organe «militant et politisé plutôt qu’un arbitre neutre», a ajouté la juriste américaine pour laquelle « les postures judiciaires sont préjudiciables à l’ensemble du système démocratique en Europe, aux relations internationales, à la stabilité entre l’Afrique du Nord et l’UE ainsi qu’aux personnes les plus vulnérables qui sont les victimes de groupuscules manipulateurs, à l’instar du polisario».

«L’Algérie est le principal soutien du polisario, et l’on ne peut que supposer que le financement de ces campagnes de désinformation provient également de la junte d’Alger », a ajouté l’experte.

Et de rappeler que c’est bien le polisario et ses agents qui sont « corrompus, et impliqués dans le terrorisme et la violence qui vont à l’encontre de toutes les normes des droits humains et des lois internationales», se demandant comment les ONG qui les soutiennent peuvent ignorer le détournement de l’aide humanitaire européenne par la bande aux commandes du mouvement armé. « Plutôt que de représenter les intérêts de toutes les parties concernées, la Cour agit en tant qu’avocat partisan », a-t-elle enchainé, rappelant la préoccupation exprimée par les milieux politiques et économiques en Europe, entre autres, sur les intérêts locaux des pêcheurs et agriculteurs.

« En Espagne, les responsables du gouvernement aux niveaux central et local comprennent non seulement les besoins et les intérêts de leurs propres électeurs, mais aussi le fait que le soi-disant mouvement d’indépendance est une fiction juridique qui n’a aucune légitimité sur le terrain», a conclu la juriste américaine.

AY


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