Economie espagnole: les prévisions du gouvernement
L’économie espagnole, qui reprend sa ligne ascendante appuyée par les secteurs touristique et des services, atteindra sa « vitesse de croisière » l’année prochaine, a souligné la première vice-présidente du gouvernement et ministre des Affaires économiques, Nadia Calviño.
« Le succès collectif du processus de vaccination a marqué un tournant. Par conséquent, nous prévoyons une forte croissance à partir de maintenant et, en 2022, l’économie atteindra sa vitesse de croisière avec le plan de relance », a assuré Mme Calviño dans des déclarations rapportées, lundi, par des médias locaux.
La croissance du produit intérieur brut trimestriel retrouvera le niveau d’avant la crise sanitaire « lors de la première partie de 2022 », a-t-elle précisé.
D’autre part, elle a justifié que la chute du PIB en Espagne « a été parmi les plus intenses » de l’Union européenne « en raison du poids du secteur touristique et des services d’accueil et de proximité, basés sur les relations interpersonnelles, qui ont le plus souffert des restrictions de la pandémie ».
« Avec la vaccination, les attentes se sont améliorées et stimulent les investissements, et la confiance est également revenue dans le tourisme international, qui est si important pour notre économie », s’est félicitée la responsable espagnole.
Suite aux données publiées par l’Institut national de la statistique (INE), qui a abaissé son estimation de la croissance du PIB pour le deuxième trimestre de 2,8 % à 1,1 %, la ministre a déclaré que le cadre macroéconomique du gouvernement « est absolument réaliste ».
L’économie espagnole a connu une croissance de 1,1% au deuxième trimestre de l’année, récupérant ainsi ses valeurs positives après avoir enregistré une baisse de 0,6% au premier trimestre en raison de l’impact de la troisième vague du Covid-19 et de la tempête « Filomena », selon l’INE.
Cette croissance trimestrielle de 1,1% est inférieure de 1,7 point au chiffre avancé par l’agence statistique à la fin du mois de juillet, lorsqu’elle avançait une hausse du PIB de 2,8% pour la période avril-juin.
S.L. (avec MAP)