22ème Congrès de la FIA: le Maroc réélu au comité exécutif
Le Maroc a été réélu membre au comité exécutif de la Fédération internationale des acteurs (FIA), en marge des travaux du 22ème Congrès de cette organisation internationale, tenu du 4 au 7 mai par visioconférence.
Le Syndicat marocain des professionnels des arts dramatiques, qui a été représenté à cet événement par son président Messaoud Bouhcine, a fait savoir dans un communiqué que le Congrès a réélu le Maroc pour un autre mandat parmi les huit membres de cet organe aux côtés du Japon, de la Nouvelle-Zélande, de l’Inde, de la Croatie, du Danemark, de l’Argentine et de la Turquie
Il a également été procédé au renouvellement des structures de la fédération. Ainsi, l’actrice américaine Gabrielle Carteris a été élue à la tête de l’organisation, en remplacement de l’actrice canadienne Ferne Downey, souligne la même source, ajoutant que cet événement a été marqué par le renouvèlement des six membres du présidium issus de la France, de l’Uruguay, du Royaume-Uni, de la Suède, du Canada et de la Russie.
Lors de cette rencontre, les congressistes ont examiné de nombreuses questions d’actualité relatives au travail des artistes pendant la période de la pandémie et celle post-Covid-19.
Le 22ème Congrès de la FIA a constitué également l’occasion d’aborder d’autres questions professionnelles liées à la coopération mutuelle, à la production et à la coproduction internationale, aux droits fondamentaux des artistes, à la diversité culturelle, à la propriété intellectuelle ainsi que d’autres sujets importants qui seront l’objet de travaux et de plaidoyers de cet organisme international pour les quatre prochaines années, selon la même source.
Le Congrès a, par ailleurs, approuvé un ensemble de projets de motions dont un projet présenté par le Syndicat marocain des professionnels des arts dramatiques avec des Syndicats issus des pays comme la France, la Turquie, le Portugal, l’Espagne, la Belgique, l’Ukraine, l’Irlande, la Suisse et le Canada, concernant la protection de la diversité culturelle, le statut de l’artiste pendant la période de la pandémie de la Covid-19, notamment dans les domaines du théâtre, des arts vivants et du cinéma, tout en garantissant les acquis de la Recommandation relative à la condition de l’artiste (Belgrade 1980) et la Convention de la même organisation concernant la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles (2005), poursuit le communiqué. « Cette motion a alerté à l’arrêt continu de nombreuses institutions de spectacle qui pourrait passer d’une simple mesure temporaire à une réalité permanente dans de nombreux pays du monde, ce qui impose la nécessité de plaider au niveau national et international afin que les institutions de spectacles poursuivent leur travail pour lequel elles ont été créées, même sans public dans les cas les plus extrêmes, et ce dans le but d’assurer la continuité et pour se préparer à la relance et pour que le mouvement artistique revienne à l’anormale sans lourdes pertes.
Le Congrès a, en outre, abordé d’autres motions sur divers sujets tels que la nécessité d’œuvrer pour intégrer le secteur culturel dans des programmes destinés à la relance de la vie économique et sociale notamment après le Coronavirus, et ce avec des budgets importants alloués à cet effet, étant donné qu’il est l’un des secteurs les plus touchés par la pandémie.