Maroc

Bnat al assass: la scénariste ne regrette pas d’avoir « tué » Azizi Tayeb! (VIDEO)

« Je suis de nature méchante. Et je ne regrette pas d’avoir ‘tué’ Azizi Tayeb! ». C’est Bouchra Malek, professeure de théâtre et scénariste, qui s’exprime ainsi sous forme de boutade.

Elle est l’auteure du scénario du feuilleton « Bnat al assass » (Les filles du gardien), dont les téléspectateurs de la chaîne nationale Al Aoula regardent un nouvel épisode, chaque soir de ce mois sacré de Ramadan. Ledit feuilleton, mis en scène par Driss Roukhe, et dont Mouna Fettou, Dounia Boutazout et Souad Khouyi incarnent les rôles principaux, a réussi à séduire ceux parmi les Marocains qui le suivent depuis le premier soir de ce mois de jeûne.

Quant au rôle de « Azizi Tayeb », il a été campé par l’acteur Mansour Badri. « A été » puisque le personnage est prématurément décédé lors du 16ème épisode. Et Bouchra Malek a réitéré à Le Site info le ressenti des téléspectateurs vis-à-vis de cette fin du personnage.

« La scène du décès de Azizi Tayeb a touché la majorité des téléspectateurs et en a même bouleversé et choqué plus d’un », a ajouté la scénariste de « Bnat al assass ». Et de souligner que le fait que les acteurs aient très bien su entrer dans la peau des personnages a contribué a rendre la scène de la mort et celle des funérailles proches de la réalité.

En revanche, d’aucuns n’ont pas manqué d’exprimer leur grand étonnement devant cette étrange tristesse de téléspectateurs quant au décès d’un personnage fictif d’un feuilleton, même si le succès de celui-ci est incontestable et interprété par des artistes talentueux, adulés et respectés du public marocain. Lequel étonnement est d’autant plus grand quand ils ont su que de nombreux téléspectateurs ont essayé de contacter Mansour Badri, par téléphone ou SMS, pour lui faire part de leur chagrin causé par « sa mort »!

Ainsi, de nombreuses personnes, dont des connaisseurs en matière de Théâtre, septième art et petit écran, n’arrivent toujours pas à appréhender ce chagrin « de la majorité des Marocains », selon l’expression de Bouchra Malek. « Cette confusion et cet amalgame entre un personnage fictif, décédé dans l’un des épisodes d’un feuilleton, avec un acteur en chair et en os, bien vivant, qui a brillamment campé le rôle, a sans doute d’autres explications sociétales, voire d’ordre intime et mental », ont supposé des citoyens, dont certains s’y connaissent en psychologie et en sciences humaines.

Larbi Alaoui


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