Le Maroc commémore le 62ème anniversaire de la disparition de feu Mohammed V
C’est dans la piété caractéristique du mois béni de Ramadan que les Marocains commémorent, vendredi, le 62è anniversaire de la disparition de Feu Mohammed V, l’occasion de rendre hommage à un héros de la lutte anti-coloniale qui a posé les jalons du Maroc nouveau et moderne.
Figure de proue d’un combat de longue haleine mené pour la liberté et la souveraineté du Royaume, Feu Mohammed V a rendu l’âme le 10ème jour du Ramadan de l’année 1380 de l’hégire (26 février 1961), quelques années seulement après le recouvrement de l’indépendance.
Adulé par l’ensemble du peuple marocain, Feu Mohammed V a dû braver de multiples difficultés y compris l’exil auquel il a été forcé en compagnie de la Famille Royale par les forces de l’occupation.
Un coup de force qui affligea le peuple marocain mais renforcera son attachement au Trône Alaouite, sa mobilisation derrière le Souverain et son aspiration à l’indépendance. Une indépendance qu’il a fini par obtenir effectivement puisque le regretté Souverain et la Famille Royale retournèrent le 16 novembre 1955 au Maroc et l’indépendance fut proclamée.
Le défunt Souverain avait défendu mordicus les fondements de la cause nationale et les aspirations de son peuple et cet anniversaire traduit l’attachement sans équivoque à la mémoire d’un Roi audacieux et brave qui s’est engagé à défendre la souveraineté du Maroc sans se prêter à un quelconque marchandage.
Porte-étendard du mouvement de libération nationale et symbole du combat des peuples pour l’indépendance, la dignité et le progrès, Feu Mohammed V avait, tout au long de son combat contre le colonialisme, mené son action en concertation permanente avec le mouvement national.
Sa disparition a, donc, été perçue comme une perte cruelle pour la Nation ainsi que pour tous les mouvements de résistance et de libération.
Non seulement le regretté Souverain avait appuyé les revendications du Mouvement national, mais il avait refusé de se soumettre aux pressions et aux manœuvres coloniales. Et avant que les événements ne prennent la tournure de chantage et de menace contre la Famille Royale, le Souverain avait prononcé, le 10 avril 1947, le célèbre discours de Tanger, dans lequel Feu Mohammed V lançait publiquement, solennellement et internationalement les revendications du Maroc.
Après le recouvrement de l’indépendance du Royaume et dans le même esprit du Père de la Nation, Feu Hassan II, compagnon de lutte du héros de l’indépendance, a poursuivi l’œuvre de consolidation des acquis, en s’engageant dans un programme d’envergure pour le développement économique et social du pays, avant que Son digne successeur, le Roi Mohammed VI, ne prenne le flambeau pour poursuivre l’œuvre de Ses prédécesseurs avec détermination et abnégation.
Ainsi, le Roi Mohammed VI s’est engagé, depuis Son accession au Trône de Ses Glorieux Ancêtres, dans une étape dédiée à la consolidation de ce grand projet national, faisant ainsi entrer le Maroc dans une nouvelle ère, celle de la modernité et du développement.
Une œuvre d’envergure qui tire notamment sa force de la symbiose entre le Roi et Son peuple, indéfectiblement attachés l’un à l’autre et déterminés ensemble à relever les différents défis qui se posent à eux. La communion qui a prévalu entre le Peuple et le Souverain dans les conditions imposées par la pandémie du nouveau coronavirus en est la parfaite représentation.
S.L. (avec MAP)