Cheikh Fizazi s’en prend aux initiateurs de la campagne #STOP490
Le cheikh Mohamed Fizazi, l’ancien salafiste repenti, fait encore parler de lui. Cette fois-ci, il en veut aux acteurs de défense des droits de l’Homme qui, via les réseaux sociaux, ont lancé une campagne électronique, « STOP 490 ». Et ce, faisant référence à l’article du Code pénal criminalisant les rapports sexuels consentants, mais hors-mariage.
Ladite campagne fait suite à la condamnation de Hanaa, une jeune femme de Tétouan, surnommée « Moulat lkhimar », après la vidéo la montrant en pleins ébats érotiques.
Pour Fizazi, les auteurs de cette initiative ont le dessein « d’ébranler la Oumma avec ces balivernes ». Ceci, car il s’agit de différencier « le halal du haram » (le licite et l’illicite), selon lui, alors que « l’islam est clair sur cette question ».
Dans une déclaration à Le Site info, Fizazi a ajouté que ceux qui demandent l’abolition de l’article 490 du Code pénal, afin de permettre des relations sexuelles consenties et extra-conjugales, « veulent imiter l’Occident et, par conséquent, il ne sont que des voix de leurs maîtres ».
Ce sont les mêmes personnes, d’après notre interlocuteur, « qui entretiennent des rapports sexuels illégitimes sur la voie publique, dans les forêts, les plages et les jardins publics » (sic). En perpétrant ces actes, a-t-il poursuivi, « ils entrent en confrontation avec Allah car la religion musulmane est claire là-dessus et de nombreux versets du Coran, ainsi que des Hadiths condamnent la débauche ». Pour cela, ils devraient « se fracasser la tête sur des rochers »!
Et Fizazi de conclure son « réquisitoire » en affirmant qu’il a ressenti « de la pitié » pour les personnes qui demandent que l’article 490 du Code pénal soit aboli, quand il a été mis au courant de cette initiative. « Allah yahdihoum! (Que Dieu leur montre le droit chemin! », a-t-il souligné.
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A.Z.