Un médecin marocain appelle à maintenir la vigilance malgré l’arrivée du vaccin
Dr Samir Kaddar, président de l’Association C3M, qui réunit près de 500 compétences médicales marocaines à l’étranger, a souligné que le vaccin reste le meilleur rempart contre la propagation du coronavirus dont on ne sait pas grand-chose et pour lequel il n’existe pas de médicament.
Mais, a-t-il tenu à tempérer, quelle que soit son efficacité, le vaccin ne peut assurer l’immunité du jour au lendemain, particulièrement pour les personnes vulnérables, les personnes atteintes de maladies chroniques ou celles qui souffrent d’une immunodéficience génétique.
Par conséquent, a conseillé Dr Kaddar, «il ne faut pas baisser la garde et nous devons continuer à observer pendant plusieurs semaines les gestes barrières: distanciation physique, lavage des mains et port du masque.»
L’Association C3M avait soulevé une série d’interrogations scientifiques concernant ce vaccin anti-covid-19, avant de rétropédaler en précisant que le message en question était un projet d’écrit non finalisé et non signé par le président qui a malheureusement fait tache d’huile, via les réseaux sociaux. Après vérification des publications qui ont été faites, il y a une stabilité certaine de la différence entre la souche vaccinale utilisée par le vaccin Sinopharm et les souches circulants au Maroc, a souligné Dr.Kaddar, président du réseau basé à Bruxelles.
Concernant la campagne nationale de vaccination anti covid-19, il a fait remarquer que le Maroc a été le premier pays à annoncer une vaccination massive, grâce à la vision du roi Mohammed VI, ce qui reflète l’importance que le Souverain accorde à la santé des citoyens et au droit à la vie.
Il s’agit d’une vision prospective qui tend à sortir de la crise sanitaire et à garantir la reprise économique après une période difficile, a-t-il également noté.
Et le médecin-réanimateur d’exprimer l’espoir qu’à la faveur de cette campagne nationale de vaccination, le Maroc parviendra à contrôler le virus et à soutenir son économie et le reste des secteurs qui ont été paralysés par la pandémie.
Il s’est également dit satisfait de la mise en place d’une plateforme de production des vaccins à Tanger afin d’approvisionner l’Afrique subsaharienne et le Maghreb en vaccins.
S.H.