Menara Holding, l’engagement citoyen au service de l’environnement
Depuis bientôt 10 ans, MENARA HOLDING s’efforce, dans ses carrières, de respecter les ressources rares. Celles-ci sont presque toutes équipées d’un système certes coûteux (800000 euros), mais qui a permis de faire passer la consommation d’eau de 400 m3/heure à moins de 40 m3 aujourd’hui: l’eau usée passe par un clarificateur puis est réutilisée à 95%. Depuis plusieurs mois, l’entreprise travaille à la récupération des boues argileuses mêlées à l’eau afin d’en faire des briques en argile cru.
Des tests sont en cours pour prouver que celles-ci sont conformes aux normes de construction. Une politique que l’on trouve dans tous les domaines d’activité. Il n’y a pas si longtemps, les chauffeurs de camions-toupies destinés à la fabrication du béton, n’avaient d’autre choix que de s’arrêter, là où ils pouvaient, pour laver leur malaxeur ; ils rejetaient donc les déchets dans la nature. Aujourd’hui, tout cela est terminé : MENARA HOLDING a créé des stations de lavage pour les malaxeurs, et toute l’eau utilisée est récupérée afin d’être redéployée dans les stations de production. Même les déchets de béton ne sont plus jetés mais revalorisés dans le circuit de production.
Cette politique de respect de l’environnement s’accompagne d’un tri sélectif systématique : des contrats ont été passés avec des entreprises spécialisées agrées et d’ores et déjà, un site pilote a été mis en place pour organiser le tri des déchets : huiles usées, pneumatiques, batteries, déchets de métal etc…
Cette volonté d’engagement au service de l’environnement s’appuie sur une politique d’innovation permanente. L’exemple le plus marquant et le plus récent : l’utilisation de la pierre ponce qui arrive de Turquie sous forme de bille et avec laquelle sont fabriqués des agglos remplaçant avantageusement la double cloison (avec un isolant à l’intérieur). Avec un bien meilleur rendement thermique. D’où des économies sur le plan financier, mais pas seulement : tous les produits isolants actuellement commercialisés sur le marché marocain nécessitent un traitement au four, qui consomme donc de l’énergie, dégageant elle-même du CO2. Ce n’est pas le cas de la pierre ponce, roche volcanique dont le bilan carbone est quasi nul, de la carrière à la presse. Ce qui va permettre, sans aucun doute à MENARA HOLDING d’être, dès 2017, certifié 14000, un label sur l’environnement très convoité.
Innovation et engagement citoyen : un souci permanent de MENARA HOLDING qui a amené le Groupe à concevoir des bâtiments Eco-construit autonomes. L’idée ? Dans les coins les plus reculés du Maroc, difficile d’accès, généralement sans électricité et avec un accès à l’eau potable rare, construire des bâtiments autonomes, avec des matériaux répondant parfaitement aux réglementations thermique et acoustique comme la pierre ponce et la brique en terre comprimée. Mais des bâtiments disposant également de production d’électricité à partir du photovoltaïque pour une totale autonomie. Tout cela s’accompagnant d’une potabilisation des eaux, grâce à une filtration à 10 microns près et à un traitement par UV afin d’éliminer tous les germes.
Le potentiel de développement offert par ces maisons eco-construites autonomes est énorme, que ce soit au Maroc ou dans beaucoup de pays africains. Pour démontrer l’efficacité de ce concept, MENARA HOLDING a décidé de construire plusieurs écoles, dans des régions où le besoin se fait le plus sentir. Et de le faire via sa fondation, la Fondation Zahid.
La vocation première de la fondation est socio-éducative, et construire des écoles dans des villages où il n’y a rien est une chance pour beaucoup d’enfants. Le ministère de l’Education l’a bien compris, en se montrant très favorable à cette idée et en accélérant le traitement des dossiers : une première école est d’ores et déjà opérationnelle et les participants à la COP 22 pourront, grâce à un système de navettes, se rendre sur place pour juger de visu la réalisation. Nul doute que cela donnera des idées à certains et que ces bâtiments eco construits autonomes verront le jour un peu partout sur le continent africain, que ce soit des écoles, des dispensaires ou des logements.
Selon Mohamed Zahid, PDG de MENARA HOLDING, « on se veut exemplaires et démontrer que, dans nos métiers, on peut travailler avec la nature et pas contre elle… »