Maroc

Souleïman Bencheikh, ce jeune patron qui va chapeauter 6 titres de presse

Souleïman Bencheikh, actuel directeur de la publication du mensuel Dîn wa Dunia, va prendre la Direction d’un groupe qui compte 6 titres de presse. Entretien.
Quel sera votre rôle exact dans le groupe Akhir Saâ ?
Il n’y a plus de groupe Akhir Saâ. Il existe une société éditrice de 6 titres de presse qui s’appelle Big Media House, dont je deviens directeur général, avec les missions normalement attribuées à un directeur général, c’est-à-dire la gestion d’une entreprise et son développement. Chaque support dispose déjà de son directeur de publication et de son équipe rédactionnelle et technique. J’ai l’intention de construire sur l’existant et de m’appuyer sur toutes les bonnes volontés.
Au niveau de Dîn wa Dunia, allez-vous réussir à garder le cap et à gérer les 2 fronts ?
Je n’ai pas peur pour Dîn wa Dunia. L’équipe travaille dans de très bonnes conditions, nous croyons en ce que nous faisons. Je tiens d’ailleurs à saluer la (petite) équipe qui fait sortir ce mensuel chaque mois. Je resterai présent pour Dîn wa Dunia, mais sans mes collègues et sans leur enthousiasme, je n’aurais jamais pu être en mesure de relever l’immense challenge que représente la direction d’une aussi grosse structure que Big Media House.
Ilyas El Omari garde-t-il un oeil sur Big Media House, même s’il a vendu ses parts ?
J’ai personnellement beaucoup d’amitié et de respect pour cet homme politique. Je suis sûr que, de loin, il suit l’évolution du groupe qu’il a créé, même si, comme vous le rappelez il s’en est entièrement retiré pour se consacrer à son activité politique et à sa responsabilité de président de région.
Peut-on parler d’échec, au jour d’aujourd’hui, concernant le groupe Akhir Saâ, compte tenu des ventes, mais aussi de l’impact de ce groupe de presse ?
Dans la presse comme ailleurs, ce n’est pas au bout de quelques mois qu’on juge du succès ou de l’échec d’un projet. Il y a certes beaucoup de choses à améliorer, et il n’y a pas non plus de recette miracle. Mais la volonté et les compétences sont là. C’est en tout cas ce qui m’est apparu après avoir commencé à discuter avec les équipes du groupe. De toute façon, le lancement simultané d’autant de titres est forcément un grand défi. Aujourd’hui, le projet est devenu réalité. Jour après jour, semaine après semaine, mois après mois, les différents supports continuent de paraître. Voilà déjà un succès. La presse, c’est un peu comme le vélo: le plus dur c’est de commencer, après, il faut savoir désigner le cap et le garder…
H.B.

 


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